Premier acquis pour la Tunisie aux assemblées de la BAD à Malabo : 125 millions d’euros pour de nouveaux produits financiers (Photos)
Malabo, Guinée Equatoriale – De l’envoyé spécial de Leaders, Taoufik Habaieb. Tout s’accélère rapidement. Premier acte fort en pré- assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de Développement (BAD) qui se tiennent cette semaine dans la capitale Equato-guinéenne, une table ronde de refinancement. Il s’agit de la réunion des contributeurs au Fonds fiduciaire de Solidarité en Afrique, administré par la FAO. Entouré de chefs d’Etat et de gouvernement (Mauritanie, Eswatini…), le président Equaoto-Guinéen, Obiang Nguema Mbasogo en a donné mardi à midi le coup d’envoi. Dirigeants d’institutions, économiques, financières et humanitaires régionales et internationales, d’agences spécialisées de l’ONU, gouverneurs de banques centrales et ministres, y ont activement pris part.
En attendant l’ouverture officielle des assemblées annuelles, mercredi matin, gouverneurs, ministres et experts sont depuis lundi à pied d’œuvre dans une série de réunions préparatoires, d’entretiens bilatéraux et de concertations. La Tunisie y sera représentée par une délégation conduite par le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale (MDCI). Jusque-là retenu à Tunis (Tarek Bouhlel est en place, avec Aziza Chergui), il est annoncé mercredi soir. Dès le jeudi matin, il aura à attaquer par un acte important : la signature de l’accord de financement par la Banque africaine de Développement (BAD) d’un montant de 120 millions d’euros en faveur de la modernisation du secteur financier.
Il s’agit de la deuxième phase du Programme d’appui à la modernisation du secteur financier (PAMSFI II) approuvé par le conseil d’administration de la BAD, le 16 mai dernier. "Le Programme doit à travers cette phase, indique la BAD, concourir à l’amélioration du niveau d’inclusion financière avec un impact positif attendu sur les personnes à revenus irréguliers, les jeunes créateurs de start-ups, les PME en croissance ainsi que les grandes entreprises accédant aux marchés de capitaux. Il vise particulièrement le renforcement du secteur privé à la création d’emploi dans l’ensemble des régions du pays et à inscrire les populations défavorisées dans une dynamique de développement créatrice de valeur ajoutée. Dans ce cadre, le programme appuiera la mise en place des produits de garantie pour les petites et moyennes entreprises (PME), facilitera l’accès au financement des structures innovantes et aidera à la mise en place du fonds de restructuration des PME qui ciblera 600 structures."