JCC : le triomphe du cinéma tunisien terni par la mauvaise organisation (Album photos)
La 30e édition des JCC a été marquée par le triomphe des cinéastes tunisiens qui ont raflé la plupart des prix et notamment le plus prestigieux, celui du film de fiction long métrage décroché par la réalisatrice Hind Boujemaa pour son film, «Noura revient» qui a été déjà primé par le festival du cinéma de Gouna en Egypte il y a quelques semaines. Cerise sur le gâteau, le prix de la meilleure actrice est revenu à l’héroïne du film, Hend Sabri.
Cependant, si ces distinctions confirment le retour en force du cinéma tunisien après une longue léthargie, elles ne suffisent pas à occulter la mauvaise organisation, d’autant plus qu’on ne pourra pas invoquer le manque de moyens et encore moins l’inexpérience, quand on sait que cette manifestation en est à sa cinquantième année. Je pense notamment à la soirée de clôture où le ridicule le disputait à l’amateurisme comme pendant la période héroïque années 60 ou 70 du siècle dernier lorsque les JCC manquaient de tout : de personnel qualifié, de moyens, d’espace approprié, où le fait que ces journées aient lieu relevait de l'exploit. Combien nous faudra-t-il encore de temps pour qu’on ait droit à une clôture digne de ce grand évènement. J’insiste particulièrement sur ce point : On peut tout rater sauf la clôture parce c’est ce qui restera gravé dans les mémoires.