Premières Journées Augustiniennes de Carthage, dès ce 13 novembre : une actualité édifiante
Pertinence de la pensée d’Augustin aux défis du XXIème Siècle ! La thématique vaut plus qu’une initiative fugace : une grande manifestation annuelle qui s’annonce prometteuse, à savoir les Journées Augustiniennes de Carthage. La première édition se déroulera du 12 au 14 novembre courant à Carthage et Testour. L’objectif est multiple, explique à Leaders, l’ambassadeur Salah Hannachi, président de la Fondation Atlas, cheville ouvrière du projet. Il s’agit en effet de promouvoir une meilleure connaissance de Saint Augustin, patrimoine immatériel universel partagé, de souligner l’importance de la culture et des valeurs dans la conception et la mise en œuvre des solutions aux défis de l’environnement et du Changement Climatique et des stratégies de développement durable et d’établir des relations de coopération scientifique de recherche et d’études entre les chercheurs et les étudiants de différents pays.
Ces Journées augustiniennes de Carthage (JAC) verront la participation de professeurs et d’étudiants d’universités et d’institutions algériennes, allemandes, américaines, autrichienne, françaises, italienne, et tunisiennes. Le programme comprend des conférences et un séminaire scientifique à Beit al Hikma à Carthage, une visite de terrain sur le site archéologique de Thignica (Ain Tounga) à Testour et une table ronde dans cette ville, déclarée « communauté touristique » au mois de Juillet 2019 par le ministère du Tourisme. La table ronde sera l’occasion d’une réflexion sur l’expérience, les traditions et les pratiques historiques du «Vivre Ensemble» entre les communautés musulmane et juive de cette ville « andalouse » tunisienne.
Cette manifestation est le fruit d’une étroite collaboration entre Atlas, l’Académie Tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts (Beit al Hikma), l’Institut National du Patrimoine, les villes de Carthage et Testour, RTCI, l’Institut Culturel de l’Ambassade d’Italie, CTV Film, de TAFA (l’Association d’Amitié Tuniso-Américaine), les Amis de Carthage, et d’autres institutions. Elle bénéficie du soutien du ministère des Affaires culturelles.