Hédi Béhi :Pourquoi les hommes politiques sont si sensibles aux honneurs procurés par le pouvoir
Dire que les hommes politiques tunisiens sont très sensibles aux honneurs procurés par le pouvoir au point de s’y accrocher est devenu un truisme que personne ne conteste.
Les honneurs du pouvoir ? Mais pas seulement. Ils appréhendent le jour de leur départ, les réactions des collaborateurs. C'est que Leur départ se fait souvent dans des conditions humiliantes parfois même sous les hués et les sifflets, sans oublier les lazzis et les quolibets, sans oublier les trahisons et les retournements de veste des collaborateurs souvent les plus proches qui saisissent cette occasion pour extérioriser tous les griefs légitimes ou non qu’ils avaient refoulés pendant des années. Les réactions au départ d’un ministre régalien il y a quelques jours en disent long sur l’ingratitude des hommes. Déjà déçu par son limogeage,le responsable sombre souvent dans une déception profonde. Pour qualifier cette attitude, je cherche le mot approprié. Il n'existe pas en français, en arabe si : الشماتة