Mondher Khanfir, nouveau directeur exécutif de la Chambre Tuniso-Américaine
Donnant une nouvelle orientation à sa carrière industrielle de plus de 20 ans, Mondher Khanfir, vient de prendre ses nouvelles fonctions en qualité de directeur exécutif de la Tunisian American Chamber of Commerce, présidée par Nazeh Ben Ammar. A ce poste, il succède à Rafla Mrabet appelée à une autre affectation à l'étranger. «Ce choix n’est pas le fruit du hasard, dit-il à Leaders. J’ai toujours eu un penchant pour la vie associative et j’ai eu l’opportunité de m’impliquer au plus haut niveau dans des ONG prestigieuses, telles que le CLENAM (Club Entreprise Arts & Métiers) en France, l’ATUGE ou le CJD. Aujourd’hui, je souhaite me consacrer à l’intérêt général et faire œuvre utile au sein d’une institution de référence en Tunisie et aux USA».
Trois nouveaux challenges animent l’équipe :
- D’abord, la consolidation des échanges commerciaux entre la Tunisie et les USA. Nos deux pays ont beaucoup d’intérêts communs qui appellent à être transformés en business. La TACC jouera un rôle clef dans l’identification des opportunités d’affaires et le suivi des réalisations.
- Ensuite, le renforcement de l’attractivité du site Tunisie, aussi bien par le biais du tourisme, l’entreprenariat et l’investissement. Ces trois éléments étant indissociables, la TACC compte expérimenter une nouvelle approche pour atteindre cet objectif. Nous aurons l’occasion d’en parler ultérieurement, soit dans le cadre des traditionnels « Luncheon Debate » en Tunisie ou « Knock Door Mission » aux USA.
- Enfin, l’amélioration de la performance de la chambre grâce notamment à la mise en place d’une CRM pour améliorer les prestations et développer de nouveaux services pour les membres et partenaires de la TACC.
Quel est le road-map établi ? «En fait, ma première mission sera d’établir justement cette « road map », répond Mondher Khanfir. Mais je peux d’ores et déjà citer au moins les deux chantiers qui me semblent prioritaires. Le premier concerne la réorganisation du système opérant afin de renforcer la capacité de la TACC à atteindre ses objectifs stratégiques. Ce chantier doit être réalisé sans entraver le déroulement des programmes des actions engagées.
Le second chantier porte sur l’information et la veille économique et réglementaire. La chambre a déjà beaucoup fait, soit seule, soit, en partenariat avec des organismes et institutions locales et internationales. La contribution de la chambre dans le rapport annuel d’Oxford Business Group en est une illustration. Mais beaucoup reste à faire pour assurer la production d’information de qualité, utiles aussi bien pour les opérateurs tunisiens qu’américains ».