Salah Mejri, le plus grand joueur d'Ethias League (Belgique)
C’est désormais officiel : la tour de contrôle de l’équipe de Tunisie et sociétaire de l'Etoile Sportive du Sahel (ESS) viens de parapher, ce matin, son contrat de deux ans en faveur de Antwerp Giants (Anvers – Belgique).
Ce sont là les premiers fruits de la première participation tunisienne aux championnats de monde Turquie 2010. Une participation, pleine d’enseignements et qui ne peut qu’être bénéfique à une génération montante et, ô combien talentueuse.
Salah Mejri, 24 ans (il est né le 16.06.1986 ) et culminant à 216 centimètres devient, ainsi, le plus grand joueur du championnat belge, l'Ethias League.*
Ce fut dans l’air du temps, et malgré un championnat de monde décevant puisqu’il enregistrait une moyenne de 7,2 points et 6,2 rebonds par match, Salah Mejri reste une valeur sûre. Mieux, un diamant brut, que les ars d’Anvers sauront tailler.
Que du chemin parcouru par ce géant qui a commencé par le football ( !) avant d’être « découvert » par M. Moncef Zaghdoudi, un inspecteur d’éducation physique et en qui l’entraîneur Ridha Laâbidi avait flairé les capacité d’être un jour « drafté » aux Etats-Unis. Dans ce but, le très expérimenté coach goulettois lui donna de son temps, de sa patience et de sa philosophie du jeu. Il a su, surtout, lui transmettre sa passion du basket ball.
Espérons que le choix de ce natif de Oued Mliz (gouvernorat de Jendouba-Tunisie) se révèle judicieux. Car avec un temps de jeu conséquent en perspective, cette expérience professionnelle ne peut qu’être bénéfique.
Aussi, c’est de bon augure pour la Tunisie aura un atout de taille dans les raquettes pour mieux négocier une éventuelle qualification aux Championnats du Monde se dérouleront en Espagne en 2014.
L’ESS embauchera au passage un pactole en-deçà des attentes, le joueur a été transféré pour 100 000 dinars ! Toutefois, les dirigeants sahéliens ont réussi à faire signer Mejri pour un nouveau bail garantissant ainsi son retour dès la fin de cette expérience professionnelle, ou dans le meilleur des cas, garantir une belle prime de formation lors d’un éventuel transfert. Bon vent Salah et que d’autres joueurs tunisiens suivent cette route…
* source : http://www.sport.be/fr/basketball/