Jeune-Afrique : Samir Gharbi s'en va
Grand spécialiste de l’économie africaine, suivant de près, particulièrement les sommets de l’ex-OUA, puis Union Africaine et les assemblées de la BAD, proche des principaux acteurs, il a toujours nourri ses lecteurs d’une information de première main, soigneusement vérifiée, toujours indépendante.
Déjà au lycée de Sousse, durant ses études secondaires, puis supérieures à Tunis et Paris, Samir a toujours été studieux et rigoureux. Licence en Economie, Maîtrise de journalisme à l’IPSI, DEA avec Francis Balle à l’Institut Français de Presse, DSU à Paris II en économie du développement, il a toujours eu deux amours, l’économie et la presse, la Tunisie et l’Afrique.
Tenir 33 ans dans une même rédaction, et encore plus, celle de JA, est presque un record. Samir l’a réussi, sans la moindre escarmouche, conservant l’estime de tous. Alors pourquoi partir, au moment même où l’hebdomadaire s’apprête à célébrer, ce 17 octobre, son 50ème anniversaire ? Incompatibilité d’humeur avec certains nouveaux arrivés dans les pages saumon consacrées à l’économie ? Ou volonté de prendre de l’air ? Motus. Une seule certitude pour ceux qui connaissent bien BBY, il le laissera prendre toutes ses distances et lui proposera, sans doute, de continuer à faire partie de son équipe au sein de la Revue. On le saura bientôt, à la lecture du prochain mensuel chouchouté par si Béchir.