Tunisie: Comment respecter les exigences FMI
Dernièrement le FMI a manifesté clairement des exigences pour la poursuite du plan de réforme de la Tunisie.
Ces exigences sont comme suit :
1. La poursuite des efforts visant à «réduire les subventions à l’énergie qui favorisent de manière disproportionnée les plus aisés».
2. La réduction de la masse salariale du secteur public «qui est proportionnellement parmi les plus élevées au monde».
3. L’adoption du projet de loi sur la réforme des retraites «pour améliorer la viabilité financière du système de sécurité sociale».
4. Des mesures décisives cette année «pour lutter contre l’inflation, réduire le déficit budgétaire et protéger les pauvres» avec l’augmentation des taux d’intérêt et la libération du dinar face aux devises
Ces mesures demeurent difficiles à mettre en place en Tunisie surtout avec la crise Covid 19, l’instabilité politique et les pressions sociales.
Nous estimons que les axes pour respecter les réformes s’établissent comme suit :
1. Pour le point de la réduction de la masse salariale l’état a intérêt à utiliser la formule de partenariat public privé par la création de sociétés dans des secteurs à valeur ajoutée et le transfert d’une partie de la masse salariale comme la société STEG energy renouvelable
2. Pour le point de la sécurité sociale l’Etat peut intenter une réforme financière de fonctionnement des mécanismes de retraite. La libération de leur financement interne et leurs mécanismes de placement qui reste limité au niveau du secteur bancaire
3. Pour le point relatif à la réduction des subventions énergétique. L’Etat a intérêt à accélérer ses sources d’énergie renouvelable, l’instauration d’une grille de consommation et de bénéfice des subventions énergétique
4. Pour le point relatif au cours de change et à l’augmentation du taux d’intérêt. La BCT a intérêt à rétablir la distinction classique entre investisseur et ménage soit entre les taux d’intérêt à appliquer aux ménages et les taux d’intérêt à appliquer aux investisseurs. La distinction permet de maitriser l’inflation sans ralentir l’investissement
Atef Hannachi
Expert Comptable