News - 02.05.2021

Leaders N° 120 mai 2021 dans les kiosques: Quand Fadhel Moussa défend la constitution

 Leaders  120 mai 2021 dans les kiosques: Quand Fadhel Moussa défend la constitution

La constitution tunisienne a bon dos. L'instabilité politique, le terrorisme, la crise économique, bref, tous les malheurs sont portés au débit de cette constitution si décriée. Constutionnaliste, constituant et maire de l'Ariana, Fadhel Moussa s'nscrit en faux contre ces accusations dans le numéro du mois de mai du magazine Leaders. Ce qu'il faut incriminer selon lui, ce n'est pas tant la constitution que les acteurs politiques qui se sont relayés aux commandes du pays depuis 2011 et  le spectacle qu'ils offrent qui suscite une désaffection largement répandue de cette démocratie. Mais ce qui l'inquiète le plus, "ce sont les tentatives de mainmise sur les  forces armées  et civiles qui pourraient avoir des conséquences très graves". 

La Tunisie doit agir et agir maintenant: Consolidez votre entente, changez de modèle, engager des réformes. Notre soutien en sera plus fort. C'est en substance, le message que l'ambassadeur des Etats Unis Donald Blome a tenu à transmettre aux Tunisiens dans sa première interview à un organe de presse tunisien.

Leaders revient dans même numéro sur la cérémonie de lancement des Mémoires de Mohamed Ennaceur édités par notre revue. Un pavé de quelque 600 pages au titre évocateur : "Deux Républiques et une Tunisie" et un succès de librairie sans précédent en Tunisie. Mohamesd Kerrou et Hamadi Rédissi l'ont lu. leurs impressions se résument dans ces lignes :"Si les lecteurs d'aujourd'hui sont enclins à donner plus d'importance , voire à limiter le période récente couvrant la décennie de la transition post-révolution, les historiens de la Tunisie contemporaine ou du moins ceux qui s'y intéressent, trouveront matière précieuse  pour connaître le passé, un passé qui éclaire le présent au prix d'une approche comparative des multIples sources écrites et orales. Mohamed Ennceur y aura fortement contribué par un témoignage crédible  et de valeur scientifique et politique. A lire attentivement et entièrement et non de manière sélective"

A lire aussi "la lettre de l'autre rive de Sophie Bessis à Hannah Arendt", des notes de lecture concernant 2 livres qui viennent de paraître, "Mohamed Attya, le passeur de lumière" le premier agrégé s'arabe maghrébin et le premier directeur tunisien du collège Sadiki, "Daech, Géopolitique du conflit" du général Mohamed Nafti sans oublier les dix ans du chat Willis, les bandes déssinées  éditées par Elyzad  ainsi et les hommages au général Baraket, un symbole de notre armée républicaine, le général Youssef Baraket et  le chirurgien Abdelhafidh Sellami, fondateur de la faculté de médecine de Sfax décédés récemment 

Sommaire

Opinion

Le gaspillage du capital humain, une menace pour une sécurité nationale durable
   Par Riadh Zghal

En couverture

Fadhel Moussa - constitutionnaliste, constituant et maire de l’Ariana : Les dirigeants politiques sont responsables de la crise

L’ambassadeur des Etats-Unis, Donald Blome : La Tunisie doit agir et agir maintenant

Nation

Les mémoires de Mohamed Ennaceur : Il n’y a pas que quelques lignes...

Chronique

Le triptyque de l’indépendance nationale
   Par Habib Touhami

International

L’accord sino-iranien de coopération stratégique : significations et incidences
   Par Mohamed Ibrahim Hsairi

Sous le regard tutélaire d’Isis : un événement culturel majeur
   Par Abdelaziz Kacem

Société

L’Instauration du protectorat français en Tunisie
   Par Mohamed El Aziz Ben Achour

La fin de la République et la création du Principat par Auguste
   Par Ammar Mahjoubi

Mahdia : chronique d’une ville heureuse
   Par Alya Hamza

Mohamed Attya : le passeur de lumière

Willis from Tunis : 10 ans et toujours vivant

DAESH : Géopolitique du conflit

La lettre, de l’autre rive : de Sophie Bessis à Hannah Arendt

Le général Youssef Baraket : un symbole de l’armée républicaine

Abdelhafidh Sellami : le chirurgien, fondateur de la faculté de médecine de Sfax

Billet

Une classe politique obnubilée par le pouvoir
   Par Hédi Béhi