Tunisie - Dilapidation de produits alimentaires : interdiction totale
Le montant est édifiant : le coût des produits alimentaires dilapidés s’élève à 567 millions de dinars selon les estimations de l’Institut national de la consommation pour l’année 2018. Au premier rang figure le pain représentant 15,7%. Le gaspillage serait de 12% dans les hôtels et de 16% dans les restaurants. Comment le réduire, faute de pouvoir y mettre fin ? Une initiative de loi, à l’instar de la loi Garot en France, fait son chemin au Bardo.
Après la définition des notions de date limite de consommation et de date limite conseillée, elle entend interdire toute dilapidation en dehors de formes précises. Il s’agit de don à des œuvres caritatives, lorsqu’il s’agit de validité de consommation encore en cours, ou à des entreprises de valorisation ou de traitement, selon des contrats précis. Jusque-là, la proposition de loi est portée par 13 députés, ce qui autorise son inscription à l’ordre du jour de l’ARP.