Marwa Jabou Bessadok rejoint la cellule diplomatique de la présidence de la République
C’est une brillante jeune diplomate, Marwa Jabou Bessadok, juriste de formation, récemment rentrée d’Ottawa, qui vient de rejoindre la cellule diplomatique au sein du cabinet du président de la République, après un bref passage par la direction de l’Information et de la Communication. Lycée pilote Bourguiba de Tunis, maîtrise en droit obtenue à la faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis et mastère à l’Université Saint-Paul à Ottawa, elle est polyglotte, maitrisant parfaitement six langues.
Admise au concours d’entrée aux Affaires étrangères, Marwa Jabou Bessadok poursuivra ses études spécialisées à l’Institut diplomatique (2012 – 2013) avant d’être affectée à la Direction générale des Organisations et Conférences internationales (DGOCI), dirigée par l’ambasssadrice Holla Bachtobji. Deux ans après, elle a été appelée au cabinet du ministre (2015 – 2016) puis sera nommée en août 2016 à l’ambassade de Tunisie à Ottawa. Ses supérieurs, comme ses collègues, voient en elle « l’un des espoirs de la diplomatie tunisienne, reflétant une bonne image de la femme tunisienne, rayonnante d’énergie et parfaitement intégrée dans le nouveau monde et ses réseaux sociaux. »
L’Europe, la Francophonie et plus...
Très communicative, ancienne handballeuse au Club africain, la nouvelle recrue du staff présidentiel a plus d’une corde à son arc. Etudiante, elle s’était distinguée par son engagement actif, au côté de feu Issam Khemakhem, au sein de l’association Meut Tunisia et sera élue secrétaire générale du Conseil de l'Europe du Model European Union Tunisia 2012. Admise à l’école d’été de la Francophonie organisée en Tunisie, en 2010, elle a eu l'occasion d'interagir avec des jeunes venus de tous les pays francophones. A la fin de la session, Marwa Jabbou Bessadok a été sélectionnée pour représenter l’Afrique du Nord au XIIIème Sommet de la Francophonie tenu à Montreux (Suisse) du 23 au 24 octobre 2010.
Dès ses premiers pas dans la carrière diplomatique, elle a fait partie de la délégation tunisienne dans de nombreuses rencontres internationales et de prendre part à des séminaires relatifs aux nouveaux défis sécuritaires qui se posent de par le monde, qu’il s’agisse du radicalisme, du contre-discours, du terrorisme et autres.
Mettant à profit son affectation au Canada, elle s’est inscrite en mastère études des conflits à l'Université Saint-Paul, à Ottawa. Le journal interne de l’université a salué sa réussite en soulignant sa détermination. « Marwa a été attirée par le programme d'études sur les conflits de l'Université Saint-Paul, y lit-on, car elle souhaitait approfondir ses connaissances sur la violence structurelle à l'égard des femmes et comprendre les liens entre les comportements humains, les conflits et la violence. Elle s'est fixé un objectif : "apporter [sa] contribution à la résolution et à la transformation des conflits pour faire du monde un endroit plus pacifique et plus équitable. »