Les publicitaires se mettent à l'arabe
Juste retour des choses. Nos rues ont pris depuis quelque temps, une nouvelle physionomie avec la profusion d’affiches et panneaux publicitaires rédigés en langue arabe, en l’occurrence, en arabe dialectal, au point de constituer, dans certaines artères, la majorité des affiches.
Tout se passe comme si tous les publicitaires s’étaient tous donné le mot et le changement était d’autant plus perceptible qu’il était total. On a enfin compris que pour toucher le grand public, il fallait s’adresser à lui dans sa langue maternelle, et non pas dans une langue qu’il avait de plus en plus de difficultés à saisir les subtilités et même à lire.
Cela tombe sous le sens, mais on a mis du temps à sauter le pas. Les mots utilisés sont en général faciles à retenir, des expressions populaires, des proverbes et parfois de la prose rimée. Pour plus de lisibilité, on gagnerait à les voyeller. Il était temps d’en finir avec cette langue désincarnée, empruntant à la fois à l’arabe et au français, qui avait envahi nos rues. Cest un pas, un petit pas dans la bonne direction. Maintenant, il faut penser à élever le niveau et à utiliser une langue plus châtiée.