Vingt deux ans après sa mort, Bourguiba, si actuel (Album Photos)
 
                  Vingt deux ans après sa disparition, le 6 avril 2000, les Tunisiens découvrent de plus en plus l’épopée de leur «Combattant suprême» Habib Bourguiba. En ces temps de tiraillements politiques, de fractures identitaires et de tentatives de remise en cause des avancées modernistes accomplies, il manque terriblement à la nation. Sa pensée avant-gardiste, sa vision perspicace et son ancrage résolu dans les valeurs universelles demeurent une source d’inspiration pour tous les mouvements, en rupture avec l’obscurantisme et en faveur du progrès et de l’égalité.
Se lançant à la conquête du pouvoir à la faveur des prochaines élections législatives et présidentielles, nombreux sont ceux qui veulent se draper de son image et se proclamer de son héritage. Rares sont ceux qui le méritent sincèrement.
Un retour de plus en plus fort
A l’exception des obscurantistes qui ne ratent aucune occasion pour porter atteinte à sa mémoire, et minorer son œuvre, ses pires détracteurs dans le camp progressiste reconnaissent à Bourguiba son génie. La révélation de nouveaux documents irréfutables de son combat pour l’indépendance de la Tunisie, puis pour l’édification de la première République et la parution de nouveaux livres qui lui sont consacrés, lèvent le voile sur l’homme et ses positions. Le retour de Bourguiba devient de plus en plus fort. Le sort qui lui a été réservé depuis sa destitution le 7 novembre 1987, en réclusion à Monastir jusqu’à son décès le 6 avril 2000, attise les passions qui s’expriment désormais librement depuis 2011.
Rempart et fer de lance
Loin de l’idéaliser, et encore moins de le dédouaner de nombre de ratages, inévitablement tout au long de 60 ans de combat dont 30 ans de pouvoir absolu, il s’agit plutôt de puiser dans son œuvre les fondements de ce qui constitue le liant national et de porter les aspirations des nouvelles générations. Bourguiba est érigé en rempart contre tout ce qui est rétrograde et fer de lance de l’avenir choisi.
Avec les grands de son époque et le reclus de Monastir
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.jpg) En  commémoration du Vingt deuxième anniversaire de sa disparition, Leaders a  choisi deux angles. Après avoir publié, lors des célébrations  précédentes, la plainte qu’il avait adressée au procureur de la  République depuis Monastir contre Ben Ali, des témoignages de ses  médecins et visiteurs sur «les derniers jours de Bourguiba», nous  mettons à la disposition des lecteurs une série de photos grâce  notamment aux Archives Nationales, pour la plupart inédites, avec les  grandes figures mondiales de son époque.  On le retrouve avec le  vice-président américain Richard Nixon (en 1957), puis le président  américain Eisenhower, lors de sa visite à Tunis en décembre 1959,  l’unique à ce jour de celle d’un président des Etats-Unis, le Roi  Mohamed V, puis son fils et successeur le Roi Hassan II, le Général de  Gaulle à Rambouillet, les présidents Ahmed Sukarno (Indonésie), en 1964,  Kwame Nkrumah (Ghana), Gamal Abdel Nacer, Ahmed Ben Bella, l’Empereur  Hailé Sélassié (Ethiopie) et le maréchal Josip Broz Tito (Yougoslavie),  lors d’une visite officielle à Belgrade en 1965. Mais aussi, Pierre  Mendès-France, l’ancien président du conseil des ministres français.
En  commémoration du Vingt deuxième anniversaire de sa disparition, Leaders a  choisi deux angles. Après avoir publié, lors des célébrations  précédentes, la plainte qu’il avait adressée au procureur de la  République depuis Monastir contre Ben Ali, des témoignages de ses  médecins et visiteurs sur «les derniers jours de Bourguiba», nous  mettons à la disposition des lecteurs une série de photos grâce  notamment aux Archives Nationales, pour la plupart inédites, avec les  grandes figures mondiales de son époque.  On le retrouve avec le  vice-président américain Richard Nixon (en 1957), puis le président  américain Eisenhower, lors de sa visite à Tunis en décembre 1959,  l’unique à ce jour de celle d’un président des Etats-Unis, le Roi  Mohamed V, puis son fils et successeur le Roi Hassan II, le Général de  Gaulle à Rambouillet, les présidents Ahmed Sukarno (Indonésie), en 1964,  Kwame Nkrumah (Ghana), Gamal Abdel Nacer, Ahmed Ben Bella, l’Empereur  Hailé Sélassié (Ethiopie) et le maréchal Josip Broz Tito (Yougoslavie),  lors d’une visite officielle à Belgrade en 1965. Mais aussi, Pierre  Mendès-France, l’ancien président du conseil des ministres français.
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