Bonnes fêtes Maman: On rendait déjà hommage à la mère en tant qu’être à l’origine de la vie depuis l’Antiquité
Par Dr. Lilia Bouguira - Chez les Grecs, la plus grande fête avait lieu à l'équinoxe de printemps : il s’agit de célébrer Rhéa, la mère de tous les dieux, durant une saison au fort symbolisme de fertilité.
Chez les Romains, la célébration de la mère prend la forme des Matraliae. Vers le Ve siècle av. J.-C., les festivités durent plusieurs jours au cours du mois de juin. Les Romains fêtent alors Mater Matuta, la déesse de l’aube et de l’enfantement.
La fête a été abandonnée pendant des siècles en rapport avec kes cultes.
Toujours la religion et ses interdictions.
Ces théologies ou lois religieuses qui veulent intervenir dans tout et tout diriger.
En effet, avec la fin des cultes païens et la domination du christianisme en Europe, il n’est plus question de célébrer la mère.
La mère de Jésus devait impérativement être liée à Dieu et à l’univers théologique plus qu’à la fertilité du printemps. Durant tout le Moyen Âge ou l'ère chrétienne, il n’est donc plus question de fête des Mères.
La tradition réapparaît cependant au XVIe siècle en Angleterre. Le « mothering Sunday » doit permettre aux domestiques des riches familles d’être libres un dimanche dans l’année afin de se retrouver en famille.
À partir du XIXe siècle, diverses célébrations, souvent liées à une organisation ou une ville particulière, tentent de mettre la mère en avant pour lutter contre la dépopulation.
Une préoccupation qui atteindra son summum avec la première guerre mondiale.
Une date qui devient variable selon certains pays.
Elle a ainsi lieu le deuxième dimanche de mai dans de nombreux pays comme la Belgique, l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, le Brésil, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Plus éloignée des dates de la France, la Norvège a instauré sa fête des Mères en février. Quant à l’Indonésie, elle la célèbre en décembre.
Rhéa ou Mater Matuta ou Mothering Sunday ou la fête des mères est devenue petit à petit une fête pour célébrer la mère partout dans le monde. De temps à autre, les cloches de faux dieux se remettent à sonner et les larbins qui ont fait de la religion, leur fond de commerce particulièrement les frères musulmans se remettent à jaser. Ils dépersonnalisent l'histoire pour la dépecer et en faire leurs scénarios diaboliques.
Ils la diabolisent en saturant les jours de soi-disant arguments que la mère est célébrée chaque jour dans l'islam et que les anniversaires sont des plans sataniques pour nous éloigner de Dieu.
Oui ils disent et répètent encore: "rijson mine 3amali echaytane". Abomination ou souillure du diable.
En oubliant de souligner qu'il n'y a pire souillure que celle de l'âme et de leurs actes abominables. Ils pervertissent l'histoire autorisant le viol de la mère, son esclavage et son ensevelissement vivante juste parce qu'elle est Femme.
• Les mariages enniqah ou orfi où le corps de la femme est autorisée tour à tour plusieurs fois par jour par différents partenaires comme dans une tournante au nom d''Allah dans leurs guerres terroristes.
• Le niqab ou burqa équivalent d'un tombeau du corps de la femme souillure.
Je saisis cet écrit pour souhaiter bonnes fêtes à ma maman en premier et à toutes les autres qui ont connu la maternité dans leurs corps de femmes de la puberté jusqu'à la réalisation de la procréation.
Elle peut être la mère qui a enfanté ou celle qui a porté ou encore celle qui a allaité ou celle qui a caliné ou......
L'essentiel qu'elle soit femme de la tête au pied.
Lilia Bouguira