Face à une vaste campagne de dénigrement, la Tunisie entend reprendre l'initiative de la communication
Pénalisée par un déficit de communication lors du déclenchements des évènements, la Tunisie confirme sa détermination à reprendre l’initiative de la prise de parole pour communiquer aux médias les données fiables, répondre aux questions des journalistes et faciliter leur accès à l’information. Le point de presse organisé mardi soir par le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, le premier du genre depuis sa nomination en constitue une illustration. Tout comme la mise en place d’une hot-line dédiée à la presse, la mise en ligne par l’Agence TAP de dépêche quasi –instantanées selon l’évolution de la situation et la diffusion par les chaines TV et stations radio-publiques, ainsi que les radios privées, de reportages à partir des points chauds.
La tenue par le Premier ministre, d’une conférence de presse, prévue mercredi matin, la participation de nombre d’officiels à des débats télévisés sur des chaînes étrangères, y compris Al Jazeera et France 24, et l’accueil de nombreuses équipes télé et de journalistes étrangers autorisés à se rendre dans les zones concernées s’inscrit dans cette même nouvelle démarche de communication ouverte.
« Nous ferons tout pour faciliter le travail des journalistes, a réaffirmé le ministre Samir Laabidi, et nous ne manquerons pas de communiquer aux médias les précisions utiles. »