News - 27.01.2011

Elyes Jouini, Mehdi Houas et Yassine Brahim, les trois jeunes ministres atugéens du gouvernement de transition 2

Il était temps : les brillantes compétences tunisiennes à l’étranger font une entrée remarquée et appréciée au sein du nouveau gouvernement d’union nationale, formé jeudi soir par M. Mohamed Ghannouchi. C’est ainsi qu’Elyès Jouini est chargé des grandes réformes économiques et sociales et sera auprès du premier ministre pour suivre les grands dossiers de la transition. Mehdi Houas, patron de Talan, installée à Paris et à Tunis est désigné ministre du Commerce et du Tourisme. Yassine Brahim, fondateur de Sungard, l’une des compagnies mondiales en pointe dans le domaine informatique, est désigné ministre de l’Equipement et du Transport. Elyès est fondateur de l’Atuge dont sont membres actifs Yassine Brahim, Mehdi Houas et Samy Zaoui qui est déjà en poste en qualité de Secrétaire d’État aux technologies de la communication.

Un autre Tunisien résident à l’étranger, M. Jalloul Ayed, Président du Directoire de BMCE Capital, directeur général de la BMCE elle-même, ancien président de l’American Chamber of Commerce de Casablanca, aprés avoir dirigé Citibank à Tunis et Casablanca, et grand musicien, revient au pays pour présider aux destinées du ministère des Finances. "Le 25 november 2010, nous rappelle à juste titre, Maher Kallel, Jaloul Ayed présentait au théâtre de Tunis Le concerto des jasmins, aujourd'hui, il se présente dans la révolution du jasmin."

Chacun se mettra en congé professionnel pendant 6 mois, le temps de la transition, acceptant les sacrifices financiers et familiaux. " Ce qu'ils auront en commun, dira leur co-équiper de l'Atuge, Maher Kalle, c'est ils auront à diviser chacun, leur salaire par 10. Au moins. Elyès quittera provisoirement Paris-Dauphine dont-il est Vice-Président, Mehdi et Yassine oublieront leurs entreprises de par le monde et tous se consacrerons au travail, avec les bonnes méthodes de l’organisation et de l’efficience qui ont jusque-là fait leur réussite. Est-ce applicable à l’administration tunisienne ? Ils en feront l’expérience et la Tunisie gagne à profiter de cette opportunité exceptionnelle. La rupture avec le passé, la révolution, c’est aussi çà et en col blanc, en plus de tout le reste.