L'UGET reprend la parole
M. Ezzeddine Zaâtour, secrétaire général de l'Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) s'est félicité, samedi, de la décision du Gouvernement provisoire de supprimer la police universitaire rappelant qu'il s'agit d'une revendication que l'Union avait formulé depuis les années 90.
M. Zaâtour a déclaré à l'agence TAP que cette décision favorise une administration universitaire dans "un cadre démocratique et transparent "et libère les étudiants et les professeurs de toutes les contraintes, outre la possibilité de créer et d'innover, en toute liberté.
Il a indiqué que l'Union soutient l'élection par le corps professoral des Doyens et des Directeurs des établissements de l'enseignement supérieur.
S'agissant du programme futur, de cette organisation estudiantine créée en 1952, M. Zaâtour a souligné que l'Union attend toujours la concrétisation des promesses du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique concernant ses droits matériels et un nouveau siège.
Il a précisé que le rôle de l'UGET, au cours de cette étape, consiste notamment, en l'ouverture sur les différents établissements de l'enseignement supérieur, la polarisation des étudiants pour adhérer à l'Union, outre l'élargissement des domaines d'innovation au profit des jeunes étudiants et ce, à travers la promotion de l'action culturelle indépendante et productive.
Il a souligné que l'UGET oeuvrera à préserver les acquis de la Révolution du peuple tunisien à travers le contrôle des mesures et des décisions du Gouvernement provisoire relatives notamment à la promotion de la liberté et de la démocratie indiquant que l'édification de l'Union est tributaire aujourd'hui des jeunes militants pour l'ouverture et la rupture définitive avec les slogans imposés.