Limogeage de 42 responsables sécuritaires et une série de nouvelles nominations
Une source autorisée auprès du ministère de l'Intérieur a indiqué, mardi, à l'Agence Tunis Afrique presse (TAP) qu'il a été procédé, mardi, à la mise à la retraite d'office de 27 responsables sécuritaires et de 7 autres à la retraite ainsi que la nomination de 7 nouveaux directeurs à la tête de plusieurs secteurs de la sûreté nationale.
La même source a, également, indiqué que de nouveaux responsables ont été désignés à la tête des différentes directions de la sécurité publique relevant du département.
Ces nominations ont touché la Direction générale de la sûreté nationale, la Direction générale de la sécurité publique, la Direction générale des services spéciaux, la Direction générale des services techniques, la Direction générale des unités d'intervention, la Direction générale de la sécurité du chef de l'Etat et des personnalités officielles, l'Inspection générale de la sûreté nationale, la Direction générale de la formation, la Direction de l'Ecole supérieure des forces de sécurité intérieure, la mutuelle des fonctionnaires de la sûreté nationale des établissements pénitentiaires et la Direction centrale des opérations.
Le ministère avait, auparavant, pris une série de mesures en faveur des agents de la sécurité intérieure en vue d'améliorer leur situation matérielle et entamé l'élaboration d'un projet de loi pour la création d'un syndicat indépendant pour défendre leurs droits et intérêts, parallèlement à la révision du statut des forces de sécurité intérieure, au même titre de ce qui a été décidé pour d'autres services actifs.
Le ministère a pris l'initiative de réhabiliter les agents qui ont été radiés en les intégrant dans leurs services d'origine.
La même source affirme qu'un retour progressif à la normale de la sécurité publique a été enregistré dans plusieurs gouvernorats, démentant ainsi les rumeurs mensongères propagées au sujet de l'enlèvement d'enfants dans certains établissements éducatifs, des informations dénuées de tout fondement, à l'exception d'un cas unique d'un jeune âgé de 16 ans.
Les investigations ont montré que ce jeune a été repéré dans l'une des villes côtières et qu'il est réputé pour ses absences répétées de l'école rendant plausible l'hypothèse de sa fugue et non de son kidnapping.
La même source appelle les citoyens à ne plus se laisser influencer par les rumeurs mensongères à travers lesquelles certaines parties tentent de semer la zizanie et la panique.
Il est à rappeler que le ministère de l'Intérieur a mis à la disposition des citoyens un numéro vert 80101111 et deux lignes 71 335 000 et 197 afin de recevoir et de répondre à toutes interrogations et de fournir des données précises et claires en vue de garantir l'intervention rapide des forces de sécurité intérieure.