La fuite de Ben Ali et le carnage évité : la vérité comme la révèlera l'ancien ministre de la Défense, Ridha Grira

Que s’était-il exactement passé le vendredi 14 janvier 2011 et dans quelles conditions l’ancien président Ben Ali avait-il quitté le pays ? Tant qu’ils ne le savent pas, les Tunisiens risquent de ne pas réaliser tout le danger périlleux qu’avait frôlé le pays. Les précisions seront fournies incessamment par M. Ridha Grira, alors ministre de la Défense nationale qui expliquera le rôle effectif, salutairement jouée par l’armée nationale pour sauver le pays. 

Il révèlera, comment, alerté du départ de Ben Ali, quelles mesures ont été prises pour éviter un vrai carnage devant créer un vide constitutionnel et semer le désarroi, avec toutes les conséquences possibles, en en prévenant l’ancien premier ministre, M. Mohamed Ghannouchi, alors qu’il se dirigeait vers le palais présidentiel de Carthage.

Déjà, un véritable bain de sang avait été épargné en début d’après-midi, au centre-ville, lorsque l’ordre de tirer sur la foule a été refusé et un vrai carnage avait été, par la suite, évité justesse. Nous en saurons, bientôt, la vérité, comme s’apprête donc à révéler, l’ancien ministre de la Défense Nationale, mettant ainsi fin à différentes versions, souvent peu réalistes, rapportées ici et là.

Un témoignage historique, tant attendu.