61% des Tunsiens comptent adhérer à un parti politique
Une aubaine pour les 50 partis politiques déjà autorisés: 61% des Tunisiens comptent faire leur choix pour adhérer à l'un d'eux. Nouvelle confirmation de l’état de l’opinion publique tunisienne après le 14 janvier 2011 : un réel engouement pour la politique, mais une faible connaissance de ses acteurs et une hésitation compréhensible quant à l’encartement au sein d’une formation politique. Le tout dernier sondage d’opinion, présenté lundi par GMS, que dirige Alia Hachicha, apporte des éclairages utiles, en cohérences avec les différentes enquêtes menées jusque-là.
La sécurité vient en tête des préoccupations (70.10%), suivie de la résorption du chômage (50.50%) et de la mise en place de la démocratie (40.20%). Les dirigeants politiques sont perçus comme connaisseurs des impératifs économiques et sociaux (59.18%) mais démunis de moyens d’action (54.32%). La notoriété des partis est élevée dans l’ensemble : 69.54% des enquêtés citent au moins un parti, le premier est Ennahdha (17.19%), suivi du PDP (12%). Les principales sources d’information sont la télévision (32%), l’internet (28%), les amis (19%) et la presse (15%).
Quant à la notoriété des hommes politiques, elle place Béji Caid Essebsi en première position (17%), suivi de Rached Ghannouchi (13.24%), puis Néjib Chebbi (10.83%). En confiance et crédibilité, Caid Essebsi est crédité du score le plus élevé (49.24%).
Où se positionne le Tunisien ? Ils ne sont que 9% à gauche, 30% ne savent pas encore et le reste au centre. Quel régime politique préfère-t-il ? Le parlementarisme recueille 41% et le présidentiel 39%. Quant à l’engagement militant, 4% seulement sont actuellement membres d’un parti politique et 61% comptent le devenir bientôt.
L’enquête a été effectuée du 1er au 20 mars 2011, auprès d’un échantillon de 1060 personnes, âgées de 18 ans et plus, sur l’ensemble des gouvernorats.
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