Dette publique : la Tunisie honore la grande échéance du mois d'avril
Respectant ses engagements de remboursement de sa dette publique, arrivée à échéance la Tunisie s’est acquitté, début avril, de la somme de 450 millions d’euros (près de 930 millions de dinars), qui représente la plus forte échéance de l’année. La deuxième échéance, fixée au mois de septembre prochain, et s’agissant d’un crédit japonais Samouraï, porte sur l’équivalent de 253 MD.
Le respect du calendrier est jugé par les analystes financiers internationaux comme un signe de bonne gouvernance, après le 14 janvier, et de bonne santé financière de la Tunisie au moment même où certaines voix appellent à la dénonciation de la « dette odieuse » et à son non-paiement, partiel ou total, revendiquant sinon, une annulation pure ou simple, du moins, une renégociation quant à son opportunité et un rééchelonnement de son règlement.
Pour ses besoins de financement, la Tunisie n’envisage de pas de sortir sur le marché financier, ayant pu obtenir des facilités de décaissements rapides auprès de la Banque mondiale, BAD et AFD.
Quant à la dette publique, rien n’empêche qu’elle fasse l’objet de discussion entre la Tunisie et les pays donateurs concernés.