Ennahdha propose le déroulement des élections entre le 18 et le 20 septembre 2011
Le mouvement Ennahdha estime urgent de "fixer une date consensuelle et définitive" pour la tenue les élections des membres de l’assemblée constituante et propose à cet effet une date à convenir entre le dimanche 18 et le mardi 20 septembre 2011. Il appelle à ce que l'opération électorale puisse bénéficier de l’assistance de l’ONU et de sa supervision, ainsi qu'à garantir l’accomplissement de la mission de la Haute Instance pour les élections en toute neutralité, visibilité et transparence et la restauration du consensus au sein de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution
Dans un communiqué signé par son président, Rached Ghannouchi, et publié jeudi 2 juin tôt le matin, le mouvement indique que la Haute Instance indépendante, « par sa position de report au 16 octobre de ces élection a créé une crise politique marquée notamment par « l’émergence d’une classe politique, gouvernement, partis et instance, incapables de tenir leurs engagements ». Elle a « outre-passé ses prérogatives » et «laissé des instances non-élues imposer leur tutelle sur le peuple tunisien ».
Tout en rappelant les motifs du gel de sa participation à la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, Ennahdha considère que le report au 16 octobre conduira à la perte de plus d’un mois de l’année scolaire et universitaire alors que les enseignants et les étudiants sont directement concernés par les élections et, qu’en outre, nombre d’établissements abriteront des bureaux de vote. C’est ce qui plaide en faveur d’une » date du moindre mal » entre les 18 et 20 septembre.
Ennahdha appelle toutes les parties au respect de la date qui sera annoncée, sans essayer par la suite à s’y soustraire, bénéficier de l’assistance du dispositif approprié de l’ONU en matière d’organisation d’élections et de sa supervision, et garantir le déroulement de la mission de l’Instance Indépendante pour les élections en toute neutralité, visibilité et transparence et la restauration du principe du consensus au sein de l’Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution.