Le paysage médiatique tunisien s'enrichit de 12 nouvelles stations de radio
Le paysage médiatique tunisien vient de s’enrichir de 12 nouvelles stations de radio privées auxquelles l'Instance nationale pour la réforme de l'information et de la communication (INRIC) a recommandé au Premier ministère, l’attribution de licences de diffusion.
Il s’agit de :
• Radio ''El Karama'' (Sidi Bouzid)
• ''Chaambi FM''(Kasserine)
• ''Radio Oasis FM'' (Gabès)
• ''Ulysse FM''(Medenine)
• ''Sawt El Manajem'' (Gafsa)
• ''Sabra FM''(Kairouan)
• ''Cap FM'' (Cap-Bon)
• ''Radio Oxygène'' (Bizerte)
• ''Kalima'' (Grand Tunis)
• ''Radio 6'' (Grand Tunis)
• ''Kif FM'' (Grand Tunis)
• ''Ibtissema FM'' (Grand Tunis).
On remarquera une nette prédominance des stations régionales et locales (8 sur 12). Selon le président de l’instance, M.Kamel Laabidi, ces recommandations sont le résultat d'un travail de longue haleine qui a pris en compte les avis et les suggestions des experts, lors d'une commission d'audition et d'une commission d'évaluation toutes deux composées d'experts tunisiens et étrangers, d'académiciens et de spécialistes connus pour leur intégrité, leur indépendance et leur engagement en faveur de la liberté d'expression et des droits de l'Homme.
Ces 12 stations viendraient s’ajouter aux 14 existantes à savoir, la chaîne nationale, Radio Jeunes, Radio Zitouna, la radio culturelle, RTCI, Radio Le Kef, Radio Monastir, Radio Sfax, Radio Gafsa, Radio Tataouine, Mosaïque FM, Express FM, Shems FM et Jawhara FM, soit 10 stations publiques et 4 privées.
Mais la liste est loin d’être close. 74 demandes sont parvenues à l'Instance, cependant, la plupart des dossiers étaient incomplets et ne répondaient pas aux standards internationaux. Ce qui donne à penser que d'autres licences seront accordées, ultérieurement, et viendront enrichir le paysage médiatique et audiovisuel national, au cas où les promoteurs répondraient à l’appel du président de l’INRIC d’enrichir leurs dossiers de candidature.
Parmi les critères pris en compte dans l'octroi des licences de diffusion, le respect de l'intérêt général, le renforcement du pluralisme du paysage audiovisuel, l'indépendance à l'égard du pouvoir exécutif et des organisations politiques et religieuses, la non participation de parties étrangères au capital de l'entreprise ou à la composition de son conseil d'administration, l'obligation d'employer une équipe rédactionnelle professionnelle pour garantir le respect des règles déontologiques.