News - 17.07.2011
Qui est derrière la violence et les troubles durant le week end: "un mot d'ordre des extrèmistes" dénonce le ministère de l'Intérieur
Weekend marqué par de nombreux actes de troubles et de violences qui ont déferlé sur nombre de villes et localités de Tunisie. Menzel Bourguiba, Cité Ettadhamoun, mais aussi, Jebeniana, Kairouan et Sousse n’y ont pas échappé. Pour le ministère de l’Intérieur : ces évènements viennent suite « à l'échec du Sit-in d'El Kasbah3 » auquel ont appelé « des partis politiques extrémistes » qui cherchent à faire avorter le rendez-vous électoral du 23 octobre soutenu en cela par une chaîne de télévision dont le communiqué ne précisé pas l'identité. »
Le ministère de l'Intérieur a, en effet, dénoncé, dimanche, un mot d'ordre des extrémistes pour semer le désordre dans le pays, faisant part de mouvements de troubles accompagnés d'actes de destruction et d'incendie dans différentes régions du pays. Le ministère accuse "des groupes d'extrémistes" d'avoir perpétré des actes de troubles, de destruction et d'incendie "suite à mot d'ordre donné par des forces extrémistes afin de ternir le climat de sécurité et de stabilité qu'a connu le pays ces derniers temps", citant les régions de J'beniana, Kairouan, Sousse, Hammam Ghezaz, Sers, Negra, Cité EL Intilaka (Tunis) et El Agba (La Manouba).
Ces actes de troubles, précise le ministère, ont atteint leur paroxysme dans la ville de Menzel Bourguiba où "un groupe d'extrémistes religieux accompagné de délinquants" a attaqué le poste de police de la ville où il s'est emparé de deux fusils ''Shtayer'' et d'autres équipements. Les manifestants ont ensuite incendié le poste de police, le centre ''Ennajah'', la recette des finances et le siège de la CNAM ainsi que des voitures et des centres commerciaux.
Les accrochages entre policiers et manifestants ont fait six blessés parmi les policiers, dont quatre sont actuellement en soins intensifs. Les policiers se sont opposés aux manifestants «sans pour autant faire usage d'armes à feu».