Mustapha Abdeljélil: «Sans la Tunisie, la révolution libyenne n'aurait pas réussi »
« La Tunisie a été d’un soutien précieux à la révolution libyenne et largement contribué à sa réussite ». C’est ce qu’a déclaré le président du conseil national libyen de transition, M. Mustapha Abdeljélil, recevant mercredi matin à Benghazi, la délégation dépêchée par le gouvernement tunisien pour présenter les félicitations au peule libyen.
Conduite par le ministre des Affaires sociales, Mohamed Ennaceur, cette délégation comprend le président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections, Kamel Jendoubi, le ministre délégué auprès du Premier ministre, Ridha Belhaj, le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, Radhouane Nouicer, ainsi que le consul de la République tunisienne à Benghazi, M. Brahim Fridhi.
Rendant hommage au peuple tunisien, "auteur de la première des révolutions arabes", M. Abdeléjlil a mis en exergue son rôle important dans l'accueil des réfugiés, malgré le manque de moyens. A cet hommage, il a associé le gouvernement tunisien qui, a-t-il affirmé, ne lésine pas sur l'aide aux insurgés.
« L’aide de la Tunisie a pris toutes les formes, jusqu’au soutien opérationnel apporté aux forces rebelles », a déclaré M. Abdeljélil avant d’ajouter que « la Tunisie a été le bouclier qui a protégé le dos des insurgés, accueilli les réfugiés, soigné les blessés et fourni toute l’assistance demandée
Le gouvernement tunisien a décidé, le 20 août 2011, de reconnaître officiellement le Conseil national de transition en tant que représentant légal du peuple libyen.
Un entretien téléphonique avaient, par ailleurs, eu lieu, le 22 août, entre le premier ministre du gouvernement de transition, Béji Caïd Essebsi, et le président du bureau exécutif du Conseil national de transition libyen Mahmoud Jibril.
Le Premier ministre avait présenté les félicitations du peuple tunisien au peuple libyen et lui a fait part de sa totale satisfaction de la victoire de la détermination du peuple libyen à réaliser sa liberté et sa dignité.