Ettakatol aux avant-gardes sur les circonscriptions France1 et France2
Menés par une tête de liste féminine au Sud en la personne de Karima Souid et un chef de file masculin au Nord avec Sélim Ben Abdesselem, les candidats du FDTL (parti qui opte de plus en plus pour une nouvelle dénomination officielle « Ettakatol »), se sont engagés en raison de leur volonté de donner une chance à la Tunisie nouvelle d’adopter une orientation politique renforçant démocratie et la lutte contre les inégalités sociales et régionales.
Parmi les autres thématiques de ces deux listes, citons l’égalité entre les femmes et les hommes, la séparation du politique et du religieux et l’accès à la culture pour tous, et ce partout sur le territoire de la République. Elles veulent aussi assurer aux Tunisiens et aux Tunisiennes résidant à l’étranger la possibilité d’être des citoyens à part entière, en étant acteurs du destin de la Tunisie à laquelle ils peuvent tant apporter.
Pour ces militants devenus candidats et pour celles et ceux qui les soutiennent, le choix d’Ettakatol a notamment été motivé par le fait que ce parti avait été l’une des principales formations d’opposition à la dictature qui a ainsi gagné une légitimité à représenter les Tunisiens aujourd’hui. Le refus d’Ettakatol d’entrer au Gouvernement de transition dominé par des ministres issus de l’ex-RCD a également joué dans leur choix de le rejoindre. Enfin, le fait qu’Ettakatol ait été le premier parti à demander une loi clarifiant le financement des partis politiques et des campagnes électorales, malgré l’opposition d’Ennahdha et du PDP, n’a fait que confirmer ce choix.
Quant aux Tunisiens résidant à l’étranger, Ettakatol se battra pour pérenniser leur présence au Parlement, ainsi que dans une assemblée représentative des Tunisiens de l’étranger, tout en valorisant l’apport économique dont ils peuvent faire bénéficier la Tunisie à travers l’investissement et les actions de solidarité menées par les nombreuses associations de Tunisiens présentes à l’étranger. Ils tiennent aussi à favoriser le rapprochement des cultures et à défendre la bi-nationalité.
Bref, des idéaux qui se résument bien dans le slogan d’Ettakatol : « Kol tounsi âandou l’hak fi blèdou » (« Chaque Tunisien a droit à son pays »).
Enfin, pour défendre ces propositions, les élus d’Ettakatol à l’Assemblée constituante ne seront pas un ou deux élus perdus parmi 260 députés, mais les membres actifs d’un groupe parlementaire que nous espérons le plus important possible qui donnera l’écho et le poids nécessaires pour faire aboutir ce programme.
France Nord
Sélim Ben Abdesselem (40 ans) a grandi en Tunisie et est juriste de formation. Il a été avocat et connaît particulièrement les questions institutionnelles pour avoir travaillé 10 ans à l'Assemblée nationale à Paris, avant de s'orienter vers l'humanitaire en devenant directeur d'un centre social pour mineurs demandeurs d'asile de l'association France Terre d'Asile. Militant de la première heure d’Ettakatol-France, il a représenté le FDTL dans plusieurs débats organisés par des associations tunisiennes ou lors de nos meetings et s'est fortement impliqué dans les réseaux associatifs tunisiens.
Chéma Triki (27 ans) est ingénieur de formation et consultante sénior en management. Elle vit en France depuis 6 ans où elle s'est fortement impliquée dans la vie associative tunisienne dans le domaine humanitaire (Tun'Collect, aide aux réfugiés tunisiens), politique (Hez Rassek, Bénévole ISIE) ou de développement économique (Agissons pour la Tunisie). Son désir de développer une économie équilibrée, humaine et équitable, son implication dans la défense des droits des femmes, son jeune âge et sa force de caractère représentent toute la force d'une jeunesse qui apportera ses compétences à la Tunisie nouvelle.
Tahar El Aouni (53 ans), commercial chez les Pages Jaunes, il vit depuis près de 30 ans à Reims. Il a grandi dans une famille rurale en Tunisie qu'il dû fuir en 1982 pour éviter les persécutions dues à son activité militante au sein du syndicat étudiant UGET et est venu poursuivre ses études en France. Depuis, militant associatif et syndical à la CFDT et à l’UGTT, il a toujours défendu les valeurs de gauche et les droits des travailleurs Tunisiens en France. Il veut maintenant s'impliquer activement dans la construction de la nouvelle Tunisie et continuer de défendre les droits des tunisiens de France.
Hella Ben Youssef Ouardani (38 ans) a grandi en Tunisie et est responsable qualité au conseil général des Yvelines. Mère de deux enfants, elle est fortement impliquée dans la vie associative comme déléguée de parents d’élèves, ainsi qu'au sein des associations « Famille, Enfant, Ecole » et « Paroles de femmes de Picardie », et est très active dans la défense des droits des femmes. Elle a travaillé dans les services sociaux du département de l'Oise et a ainsi acquis une grande connaissance des problématiques sociales, ainsi que des besoins des Tunisiens de France. Forte de cette expérience, elle a choisi de s'impliquer au sein d'Ettakatol-France pour défendre les idéaux du parti.
Foued Laroussi (49 ans), professeur de linguistique à l’université de Rouen, il vit depuis 30 ans en Haute Normandie où il s'est activement impliqué dans la vie associative tunisienne et a affirmé son attachement au renforcement du principe d’éducation pour tous en Tunisie. Ses recherches sur la bi-culturalité et le plurilinguisme lui permettent d’appréhender des questions centrales pour les tunisiens vivants en France et lui donnent toute légitimité pour défendre leurs intérêts.
France Sud
Karima Souid (40 ans), Directrice de projets dans le tourisme d'affaires, spécialiste de la destination Tunisie depuis plus de 17 ans. Issue du quartier des Minguettes à Vénissieux (69), elle a vécu en Tunisie pendant 7 ans dans le cadre de son activité professionnelle et est arrivée à la politique par son engagement associatif. Par ailleurs, sa pratique sportive de la boxe anglaise, lui a permis d'acquérir un caractère affirmé, une endurance face à l’adversité et un respect de ses adversaires. Elle sera une digne représentante des femmes tunisiennes dans une Assemblée Constituante qui sera, à priori, majoritairement masculine.
Wahbi Jomaa (48 ans) a grandi en Tunisie avant de venir poursuivre ses études en France et d'y devenir Professeur de physique à l’Université de Bordeaux. Il fait partie des militants de la première heure d’Ettakatol-France qu'il a participé à construire et aura à cœur de défendre les idées progressistes et humanistes de notre parti en mettant ses compétences et son expérience au service des intérêts des tunisiens de France.
Faten Arab Jaziri (28 ans) est ingénieur de formation. Après des études à l'INSAT de Tunis, elle est actuellement étudiante en fin de thèse à Toulouse et affiche une volonté inébranlable de participer à la reconstruction de la Tunisie. Spécialiste du développement durable, elle est sensibilisée aux questions des inégalités sociales et régionales, de l’écologie et du développement économique et mettra à profit ses connaissances et son énergie pour faire avancer l'idée d'un développement durable et équitable dans la future Constitution de la Tunisie.
Taïeb Fendri (28 ans), ingénieur biomédical à Grenoble, il est un fervent défenseur de la liberté d’expression et de conscience et défend l’idée d’une Tunisie de la diversité où l'accès à la culture sera garanti à tous. Il a ainsi participé à la création d’une association culturelle au sein de son université. Il représente cette jeunesse pleine d'énergie qui saura donner son essor à la Tunisie de demain.
Sophia Ben Sédrine (51 ans), médecin dans la région de Toulon, elle a connu à travers son engagement dans des associations humanitaires comme Médecins du Monde, une réelle implication dans la lutte contre les inégalités sociales face aux soins. Outre les questions de justice sociale, Sophia souhaite défendre la liberté d’expression, de culte et l’éducation pour tous, hommes et femmes de notre pays, ainsi que l'accès à la culture dans notre future Constitution.