BCE aux Occidentaux : « n'ayez pas peur des islamistes tunisiens »
«Dont' worry». Dans une interview au «Washington Post», M. Béji Caïd Essebsi a tenu une fois de plus à apaiser les inquiétudes suscitées en Occident par la participation des islamistes aux prochaines élections de la Constituante.« Tous les partis islamistes ne sont pas les mêmes », a-t-il souligné.
Le Premier ministre affirme, toutefois, l'existence d'"une ligne rouge" à ne pas dépasser, et qui consiste à garder la définition de la Tunisie telle qu'inscrite dans la Constitution de 1959, un pays dont la religion est l'Islam, et non pas une République islamique.
En visite à Washington, écrit le journal, M. Béji Caïd Essebsi espère davantage de soutien pour son pays et surtout pour l'économie. "La révolution tunisienne doit réussir pour servir d'exemple aux autres pays de la région", a-t-il affirmé.
"L'administration Obama a proposé des fonds pour aider les entreprises économiques en Tunisie et en Egypte. Reste à savoir si le Congrès américain va souscrire à cette idée", a indiqué le Premier ministre.
De plus, une grande agence d'aide américaine, à savoir "La Millenium challenge Corp" (MCC) avait annoncé la semaine dernière que la Tunisie était éligible à l'une de ses subventions d'une valeur de 10 à 20 millions de dollars mais pas pour les subventions d'un montant de 200 millions de dollars et plus, ce qui a amené le Premier ministre à dire: "Mauvaise nouvelle".
Notre pays ne semble pas encore répondre aux exigences de «gouvernance démocratique», telles qu'établies par l'agence américaine.