Les entreprises tiraillées entre "zidouna" et "khadmouna"
Cri de détresse du patronat : la «paralysie» menace de nombreuses entreprises économiques tunisiennes, en raison de la continuité du mouvement de protestations et de revendications sociales dans les différentes régions du pays.
Dans une déclaration à l'agence TAP, Mme Wided Bouchamaoui, présidente de l'UTICA a appelé les syndicats, les divers acteurs politiques et les composantes de la société civile en Tunisie à mener des campagnes de sensibilisation pour convaincre les citoyens, dans toutes les régions tunisiennes, d’arrêter les sit-in autour des entreprises économiques et de mettre fin aux grèves.
Elle a ajouté, à ce sujet, que ces entreprises se trouvent, aujourd’hui, «tiraillées» entre les grèves de leurs employés, qui revendiquent l’augmentation des salaires et les sit-in des chômeurs, attachés à leurs droits d’y être recrutés.
«La situation d’instabilité sociale et sécuritaire dans le pays a été à l’origine de la réticence d’un nombre d’investisseurs à investir en Tunisie et leur orientation vers d’autres pays tel que le Maroc», a-t-elle encore signalé.