News - 21.12.2011

Les tractations qui ont précédé la formation du gouvernement:«une mascarade» selon Fouad Mbazaa

«Une mascarade»: c’est ainsi que M. Fouad Mebazaa qualifie les tractations qui ont précédé la formation du gouvernement, par le fait de certains partis. Un véritable pavé dans la mare que vient de jeter l’ancien président de la République, dans une déclaration à Shems fm. «L’attribution des portefeuilles ne doit pas être considérée comme un simple partage du gâteau mais obéir à des critères précis comme la compétence et la crédibilité des candidats ». D’habitude très mesuré dans ses propos, M. Mebazaa a dérogé, pour une fois à cette règle. Ce qui en dit long sur les sentiments que lui inspirent  les longs conciliabules auxquels  nous avons assisté depuis une semaine.

Il s’est déclaré pessimiste quant aux chances d’extradition de Ben Ali d’Arabie Saoudite.«L’actuel prince héritier, Naef Ibn Abdelaziz est un ami intime du président déchu et il n’y a très peu chance pour qu’il le remette aux autorités tunisiennes».

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12 Commentaires
Les Commentaires
daami taieb - 22-12-2011 01:25

Il vaut mieux souhaiter beaucoup de volonté et beaucoup de courage à tout celui qui veut prendre une mission pour encadrer cette situation chaotique. Cette déclaration reflète un état d'esprit malsain et c'est vraiment grave de continuer à nous sous estimer et à nous nous mutuellement. On continue à négliger que le développement est l'affaire de tous. La sagesse consiste à consolider nos efforts et que chacun essaie de contribuer de son cotée pour protégé ce pauvre pays. Les critiques non constructives ne fait qu'amplifier l'effervescence sociale encore mal encadrée. C'est dommage qu'on continue à chatouiller la queue du diable et comme disait PASCAL"l'homme n'est ni ange ni bête, mais celui qui veut faire l'ange, il fait la bête".

Ben Hassine - 22-12-2011 10:20

Merci Monsieur Mbazaa pour vos commentaires. Mais je me pose une question et vous etes parmi les mieux placés pour y répondre. Le gouvernement de Ben Ali depuis 23 ans, de quelles compétences il disposait? Merci

Dr. Amor Ben Dhia - 22-12-2011 10:38

Ceci n'est pas vraiment commun. mais on doit dire que la situation est particuliere. Quant a l;extradition de Mr. Ben Ali, l'Etat se doit de continuer a utiliser tous les moyens a sa disposition et mettre l'Arabir Saoudite devant ses responsabilites.

BEN HASSINE - Paris - 22-12-2011 12:17

Merci Mr le président de dénoncer cette mascarade , le pays est entrain de sombrer à cause d'irresponsables

Fathallah - 22-12-2011 12:35

En écoutant de tels propos, on ne peut être que satisfait. En effet, l'homme politique, le vrai, ne doit pas avoir peur de dire tout haut ce que les autres pensent trop bas. D'ailleurs, j'ai l'intime conviction que les dérapages du Régime déchu, ne sont pas imputables exclusivement au "Locataire" du Palais de Carthage, mais aussi et en partie non négligeable, à celles et ceux qui ont occupé des postes de haute responsabilité, t qui ont été habités par la peur d'être relevés de leurs fonctions ou maltraités par le Chef. Donc, le commentaire de Me Mbazaa, je le considère, personnellement, comme le début d'une nouvelle ère qui devrait obligatoirement trancher avec la "Frilosité" de nos dirigeants. Ce comportement, c'est le pur produit de la Révolution.

Mhamed Hassine Fantar - 22-12-2011 12:39

Il est regrettable qu'aujourd'hui, la Tunisie, issue de la révolution, soit l'objet de comportements politiques qualifiés à l'intérieur comme à l'extérieur de mascarades. Quand on est sûr de soi et de sa politique, il vaut mieux éviter de faire la girouette qui subit le jeu des vents. Les partis politiques, détenteurs de la majorité, se doivent de prouver à la nation entière et aux investisseurs,toutes catégories confondues, qu'ils jouissent de quelque autorité auprès de leurs électeurs auquel cas, qu'ils leurs donnent le mot d'ordre de s'abstenir de faire les grèves et les sit-in à moins qu'ils y consentent eux-mêmes pour des raisons qui échappent à nous autres profanes. C'est là que gît le vrai diagnostic.

al07 - 22-12-2011 13:27

Merci Monsieur de dire tout haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas......

Taieb ourari - 22-12-2011 15:12

Ne sacrifions pas l'obligation de retenue!Mr Mebazaa fut il y a quelques jours notre président!

mokaddem - 22-12-2011 15:24

IL A RAISON MR M' BAZZA c est une vrai mascarade il est le jouet des islamistes il n a pas la stature d un chef d 'etat . dans quel etat est cette pauvre TUNISIE !!!

Observateur - 22-12-2011 15:33

Bien qu'il ait probablement raison, j'aurais souhaité que M. Mebazaa fasse preuve de plus de discrétion. Le peuple et les élus du peuple sont présentement en phase d'apprentissage/de transition dans le domaine de la démocratie, du consensus et du partage du pouvoir. C'est vrai que dans le "bon vieux temps" il y avait peu ou pas de tractations. Les décisions venaient d'"en haut" et étaient faites de façon très "efficiente" (malgré les luttes intestines de positionnement). C'est l'une des caractéristiques de la dictature. M. Mebazaa doit bien le savoir ayant fait partie de l'ancien système pendant des décennies et est peut-être mal placé pour critiquer ce qui se passe en ce moment. La démocratie n'est pas un processus linéaire et comme disait Churchill "la démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres".

james-tk - 22-12-2011 16:15

C'est au peuple Tunisien et son gouvernement de mettre l'arabie saoudite devant leur responsabilité historique;ou bien le royaume respecte ses engagements internationaux et se plie aux demandes d'INTERPOL,et livrer les criminels recherchés aux autorités tunisiennes;au cas ou il refuse,il faudra à ce moment là prendre les décisions qui s'imposent et geler nos relations,et,à tous les niveaux! En clair,deux choix se présentent au royaume;le premier,c'est celui de la raison et de la légalité internationale, mais aussi des relations bilatérales amicales,culturelles et commerciales;le second,c'est celui de l'irrationnel et de la bêtise,et qui sous prétexte de l'amitié supposée ou avérée qui liait le président déchu et le ministre de l’intérieur du royaume,ce dernier en érigeant des obstacles infranchissables,rendrait les extraditions difficiles,voire impossibles.Il est du devoir du royaume de se racheter,tant qu'il est encore temps,et rendre à cette terre sainte la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter.

BRAHIM Taïeb - 22-12-2011 19:00

Un pavé tout aussi inutile qu'inopportun. Monsieur Foued Mebazaa qui a eu le grand mérite de présider le pays avec toute l'intelligence politique qu'il avait, devrait s'appliquer la règle d'or du silence et de réserve. Laissons aux nouveaux dirigeants législatifs et exécutifs de mettre en oeuvre leur politique, sachant que l'urgence est toute économique et sociale. Il appartient à chaque citoyen de rester vigilant dans un esprit constructif. Ne croyons pas au miracle. Nous n'allons pas passer du jour au lendemain de la "voyoucratie" benaliste à une démocratie parfaite et une prospérité générale. Et qu'on cesse de passer son temps à "philosopher" et émettre des opinions à tout va. Il faut agir et prendre à bras le corps les problèmes urgents : le chômage (comment le résorber?), le tourisme (comment remédier à son sinistre?, et bien d'autres... Un dernier mot à l'adresse de M. Foued Mebazaa : ne vaut-il pas mieux des tractations entre les partis pour la répartition des portefeulles ministériels que le diktat d'un chef (Ben Ali comme Bourguiba) pour désigner tel ou tel, des fois ou souvent sans mérite ! Les exemples ne manquent pas.

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