L'ATTF réagit à la réduction du nombre de ministres du gouvernement Jebali
Suite à la mobilisation massive de notre association, épaulée par une presse désormais libre, et par d’autres organisations de la société civile, nous apprenons avec soulagement la décision de Monsieur le Premier Ministre de revoir à la baisse le nombre de ministres composants son gouvernement.
Notre association salue cette sage décision qui prend en considération nos conditions économiques et financières grabataires, et notre climat social souffrant. En effet la situation du pays impose des mesures exceptionnelles de restriction budgétaire, et nous oblige à comprimer autant que possible les dépenses publiques.
- Tout en poursuivant sa mobilisation, notre association souhaiterait la publication des déclarations sur l’honneur des curriculum vitae justifiés de tous les membres du gouvernement, ainsi que les listes détaillées de leurs biens mobiliers et immobiliers.
- D’autres parts nous informons que notre association continuera d’interpeller les décideurs politiques sur
- Les dispositions mises en place pour la préservation des biens publics
- Les mesures qui seront prises par le nouveau gouvernement pour lutter contre la corruption des fonctionnaires de l’état.
- L’obligation aux responsables politiques de communiquer en toute transparence les dépenses engendrées par leurs fonctions, à la manière de ce qui se passe dans les pays scandinaves
Nous nous engageons à critiquer toutes décisions que nous jugerons infondées ou arbitraires et nous ne manquerons pas de publier en temps opportun toute information susceptible d’éclairer l’opinion publique.
D’autres parts nous appelons Monsieur le Président de la République à observer plus de retenue et de réserve dans ses propos concernant nos partenaires européens qui nous ont toujours soutenus en temps de crise
Consciente du caractère extrêmement critique de la mission du nouveau gouvernement, l’Association Tunisienne pour la Transparence Financière ne manquera pas d’apporter son appui nécessaire en tant que membre de la société civile dans toutes démarches gouvernementales qu’elle jugera opportunes pour la prospérité du pays et la réalisation des objectifs de la révolution.