Les trois niet de l'UGTT au gouvernement
- Non au prélèvement de quatre jours de salaire (cette mesure vient d'être supprimée par le nouveau ministre des finances)
- Non au renoncement aux augmentations prévues par les accords conclus antérieurement entre le gouvernement et l’UGTT,
- Non au traitement sécuritaire des grèves et des sit in qui se déroulent dans le pays.
Le porte-parole de l’UGTT, Abid Briki a été catégorique, mardi. Pas se concessions au gouvernement. Les salariés n’ont pas à supporter les conséquences de la crise économique. Ce triple refus est assorti d’une mise en garde au gouvernement. « L’étape transitoire ne doit pas durer plus que nécessaire ».
Présente sur le front social, la centrale syndicale le sera aussi sur le plan politique «compte tenu de la nature de l'étape que vit le pays»,soulignant que l'UGTT a élaboré une constitution qu'un «expert considère comme l'une des quatre meilleures constitutions au monde», selon les dires de Abid Briki.