Après Yazaki, la cimenterie de Gabès ?
Mais où va-t-on ? Après Yazaki, voilà que le Groupe cimentier portugais « Secil » qui avait acquis la Société des Ciments de Gabès ((SCG) en 1998 tire la sonnette d’alarme. Reçu jeudi par le ministre de l’industrie, le président du Groupe a exprimé ses préoccupations des arrêts de travail à l’usine de Gabes indiquant que les investissements réalisés dans cette unité depuis 11 ans s’élèvent à 700 millions de dinars et que la nouvelle installation de broyage coûterait à l’entreprise 100 millions de dinars.
La cimenterie de Gabès a dû arrêter sa production depuis plusieurs jours en raison de sit-in observée par des employés de sociétés de sous-traitance. Ces derniers revendiquent, notamment, leur intégration dans la cimenterie et la suppression du système de sous-traitance.
La direction de la cimenterie considère, de son côté, que le système de sous-traitance n'est pas applicable aux entreprises privées.
La SCG est le principal fournisseur des régions du sud. Le volume de ses ventes est de 5 mille tonnes par jour.