Moncef Marzouki persiste et signe : pas d'extradition de Baghdadi Mahmoudi dans les circonstances actuelles
Moncef Marzouki persiste et signe : « Mes principes ne m’autorisent pas à livrer Baghdadi Mahmoudi dans les circonstances que traverse aujourd’hui la Libye. Parce que je suis essentiellement un défenseur des droits de l’homme, je ne trahis pas mes principes». Le président provisoire de la république s’adressait à Benghazi aux représentants des différentes composantes de la société libyenne.
Il est à rappeler que si un tel cas se présentait, il appartient, selon le Code tunisien de procédure pénale (articles 318 et suivants), au gouvernement de délibérer et de décider ou non de l’extradition. Dans l’affirmative, le ministre de la justice est tenu de soumettre à la signature du président de la république un décret dans ce sens.
Moncef Marzouki est revenu également sur deux idées qui lui sont chères, l’Union des peuples arabes », dont la Tunisie et la Libye seraient « la locomotive et l'entrée en application des « quatres libertés : les libertés de circulation des biens et des personnes, de séjour, de travail et de propriété».