News - 21.02.2012

Vers une campagne mondiale pour la libération du directeur d'Ettounissia

La Fédération internationale des journalistes (FIJ), qui représente 600.000 journalistes, s'est jointe à l'appel du Syndicat national des journalistes tunisiens, pour exiger la libération immédiate du directeur d'Ettounissia.

La Fédération et ses  affiliés dans 150 pays "sont solidaires de Nasreddine et prêts à s'engager dans une campagne mondiale jusqu'à sa libération.
 
Au sujet de la grève de la faim illimitée que Nasreddine Ben Saida a entamé le 18 février dernier pour protester contre sa détention, la FIJ signale la nécessité "d'intervenir immédiatement pour le libérer et éviter un drame humain», considérant "l'emprisonnement d'un journaliste pour la publication d'une photo comme une sanction disproportionnée et inadmissible, d'autant plus que l'article 2 du Code de la presse, entré en vigueur en novembre dernier, stipule clairement l'abolition des textes précédents tels que l'article 121 mis en place par le régime de Ben Ali".