Les journalistes pourraient recourir à la grève générale
Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens menace de lancer un appel à la grève générale « après l'épuisement de tous les moyens permettant d'exprimer leur refus catégorique de la prise pour cible des journalistes ».
Lors d’une réunion de concertation à son siège à Tunis, les journalistes ont affirmé que "personne n'avait le droit d'étouffer leur voix et de les empêcher d'accomplir leur mission en toute liberté, une liberté dont ils ont été privés des décennies durant ».
La présidente du syndicat, Néjiba Hamrouni a souligné l'impératif pour "les journalistes de prendre conscience de la situation dangereuse que vit actuellement le secteur de l'information, d’être solidaires entre eux et avec les structures qui les représentent et d'œuvrer à défendre leurs droits matériels et moraux et à consacrer la liberté de l'information au service de l'intérêt de la Tunisie."
Cette réunion intervenait après les agressions dont avaient fait l'objet une dizaine de journalistes lors de la marche organisée samedi dernier par l'UGTT.
A noter que les employés de l’Etablissement de la Télévision Tunisienne pourraient entrer en grève le jeudi 8 mars, leurs principales revendications, à savoir la création d’un Conseil d’Administration qui sera l'organe suprême de décision au sein de l'établissement et la promulgation d’un décret-loi garantissant son indépendance n'ayant pas été satisfaites.