Abdelmadjid Menasra, président du Front du changement (FC) reçu à Tunis par Ghannouchi et Marzouki
Tunis devient-elle la première destination des chefs de nouveaux partis algériens, dès leur autorisation. Après Amara Ben Younes, président du Mouvement Populaire Algérien (MPA), qui avait rencontré le weekend dernier des dirigeants de partis démocratiques, c’est autour, cette semaine, d’Abdelmadjid Menasra, président du Front du changement (FC) de s’entretenir avec le chef du d’Ennahda, Rached Ghannouchi et d’être reçu par le Président de la République, Moncef Marzouki.
Ancien ministre de l’Industrie, considéré comme l’un des héritiers de la lignée de Mahfoudh Nahanah, Menasra s’est déclaré heureux de réserver son premier voyage après la légalisation de son parti à la Tunisie, « premier pays qui créé des institutions démocratiques dans la région et joue un rôle pionnier dans ce domaine ». Sa révéler la teneur de ses différents entretiens, il a surtout insisté sur l’impératif de hâter l’édification du Maghreb et d’accélérer l’intégration économique, pour répondre aux aspirations des peuples et soutenir le développement.
Lors de l’autorisation de son parti, Menasra avait affirmé que le FC « n’est pas un parti politique religieux mais un parti qui s'inspire de la religion au sens noble et large du terme. Nul n'a le monopole de la religion, ni de la Révolution, de l'amazighité et de l'arabité. Chaque parti possède son fonds de commerce pour mener sa campagne».