Incidents de Radès : les précisions du ministère de l'Intérieur
Apportant des précisions sur les évènements survenus dans la zone El Malaha de Radès, le ministère de l'Intérieur a indiqué, rapporte l’Agence TAP, qu'un groupe de personnes ont barré, vendredi, la route menant au port commercial de Radès, à la zone pétrolière et aux sociétés limitrophes, ce qui a perturbé la circulation des camions et des véhicules.
"Ces troubles interviennent sur fond de protestation contre les résultats des recrutements de la société tunisienne d'acconage et de manutention (STAM)", ajoute un communiqué du ministère rendu public lundi.
"En dépit des tentatives des autorités régionales de dialoguer avec les protestataires durant toute la nuit, la route est restée bloquée jusqu'à samedi", selon le même communiqué. Les protestataires ont allumé des pneus et se sont emparés de plusieurs camions-citernes, lit-on dans le même communiqué.
Les protestataires se sont également emparés des clefs de plusieurs camions, menaçant de les incendier et ont agressé leurs conducteurs ainsi qu'un conducteur de bus de transport collectif. Ils ont également contraint les usagers de la route à passer moyennant paiement d'une somme d'argent.
Compte tenu de la sensibilité de la zone, le communiqué précise que les forces sécuritaires ont tenté de trouver des solutions à travers le dialogue avec les protestataires.
"Face aux agissements graves des agitateurs, les forces de sécurité ont été contraintes à débloquer la route et à disperser les protestataires qui ont jeté des engins incendiaires en recourant à des propos attentatoires à la pudeur", indique la même source.
Une telle attitude a poussé les forces de sécurité à lancer des bombes lacrymogènes et à pourchasser les agresseurs, ce qui a abouti à l'arrestation de 25 personnes, justifie le communiqué.
La même source fait état de nombreux blessés parmi les agents des forces de sécurité, dont un ayant subi une fracture au niveau du pied.
Le ministère publiera ajoute le communiqué sur sa page officielle sur "facebook", images et enregistrements vidéos, relatant les évènements de la zone Malaha, ce qui constitue une "preuve irréfragable pour démentir les allégations sur les faits de ces actes de troubles". (TAP)