Un avril chaud, chaud, chaud
La deuxième moitié du mois d’avril s’annonce très chaude sur le plan social avec des mouvements de protestation et des grèves qui doivent toucher un certain nombre de secteurs sensibles, à l’instar des magistrats, de l’enseignement supérieur et secondaire, de l’Office du tourisme, du métro et tout dernièrement, des unités d’intervention de la garde nationale, dont les secrétaires généraux des syndicats de base ont décidé d’entrer dans « une grève de la faim ouverte » à compter de ce mercredi.
Pour sa part, le syndicat général du même corps a décidé de donner « un délai de 48 heures à l’autorité de tutelle » pour satisfaire leurs demandes matérielles et sociales. En cas de refus, ils menacent de se contenter de sécuriser leurs postes à l’exception de toute autre activité, faisant endosser à la tutelle, les causes qui peuvent découler de cette décision. Dans une déclaration à l’agence TAP, le porte-parole du syndicat a souligné que «les tergiversations qui ont suivi toutes les démarches entreprises auprès du commandant de la garde nationale et du ministre de l’intérieur ont abouti à une profonde déception chez les gardes», agitant la menace d’une grève générale à partir du 20 avril.
D’un autre côté, l’intersyndicale de la garde nationale appelle le ministère de l’intérieur, le gouvernement et l’ANC à accélérer la promulgation de lois visant à protéger les gardes nationaux lors de l’accomplissement de leur devoir et la protection de leurs locaux, «compte tenu du climat de terreur que vivent nos collègues du fait de la multiplication d’actes répréhensibles commis à leur encontre par des parties irresponsables».