Faire du budget général de l'Etat un vecteur de la relance économique et de la lutte contre le mal-être social
L'Assemblée Nationale Constituante entamera jeudi l'examen du projet de loi de finances complémentaires au titre de l'année 2012.
La commission de la planification, des finances et du développement de l’Assemblée Nationale Constituante avait entamé, depuis peu, l’examen du projet de budget général de l’Etat 2012 dans sa version amendée, de la loi de finances complémentaire et du Programme de travail du gouvernement pour l’année 2012: trois documents de base qui fixent, entre autres, le profil de l’année fiscale et de l’année économique et sociale en cours. Compte tenu de la profusion de chiffes, de l’ampleur, de la diversité et de la complexité des questions soulevées par les trois documents indiqués, d’une part, et les limites qu’il faudrait bien assigner à la présente note, d’autre part, le professeur Chedly Ayari s'y limitera à des analyses partielles, ou plus précisément, ciblées sur quelques problématiques essentielles, mais de court terme, excluant, pour le moment, toutes les propositions concernant notamment le nouveau modèle de développement et autres réformes de structures, rapportées dans le programme de travail du gouvernement, notamment.
Les problématiques essentielles de court terme (année 2012), évoquées ci-dessus, peuvent être synthétisées en un défi stratégique majeur : impulser, dès 2012, une dynamique de retour à la croissance économique suffisante, pour répondre, sinon à la totalité, du moins à l’essentiel des nouvelles demandes d’emploi , tout en satisfaisant à une double contrainte : d’une part, créer un choc psychologique suffisamment fort et crédible pour substituer à la désespérance populaire, engendrée par des conditions d’existence intolérablement précaires et inégales, l’espérance d’un accès équitable à un bien-être économique et social progressif ; d’autre part, veiller tant à la qualité qu’à la stabilité des ‘fondamentaux’ ( des grands équilibres) du développement national, de manière à créer les conditions propices à une dynamique de décollage de la croissance, à compter de 2013 et au-delà.
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