Le SNJT déplore "une importante régression des libertés"
« Une importante régression des libertés acquises depuis la chute de Ben Ali en janvier 2011 » une phrase qui, à elle seule, résume le rapport publié jeudi à l'occasion de Journée mondiale de la liberté de la presse par le Syndicat National des Journalistes Tunisiens
"La violence et les tiraillements politiques, la passivité et le silence du gouvernement face à l'émergence de milices responsables de troubles dans le pays sont les principales causes de cette régression", selon le rapport.
Quelque soixante journalistes ont été victimes d'agression physique depuis le 14 janvier 2011 notamment par la police, plusieurs d'autres ont été attaqués verbalement par des politiciens, des militants politiques et des policiers, a déclaré Néjiba Hamrouni, présidente du SNJT dans une déclaration à l’AFP.
Le rapport a mentionné également les déclarations de membres du gouvernement envisageant plus ou moins directement à une privatisation de la télévision publique.