L'OPA des salafistes sur la Zitouna
L’entreprise de déconstruction/reconstruction de la société tunisienne entamée au lendemain de l’accession au pouvoir du mouvement Ennahdha est passée à la vitesse supérieure avec la prise de contrôle de la Zitouna, symbole de l’islam des lumières dans notre pays. Cette vénérable institution, abandonnée, lâchement, par ses cheikhs, bascule à son tour dans le salafisme pur et dur. Le dernier verrou vient de sauter dans l’indifférence générale. Celle de l’opposition, comme de la société civile pourtant si promptes à descendre dans la rue à tout propos. En cherchant à reproduire à l’identique, l’enseignement zitounien du début du siècle dernier que les savants tunisiens comme Mohamed Tahar Ben Achour avaient essayé de réformer en vain, on cherche, ni plus, ni moins à nous faire revenir à l’islam des ténèbres. L’un des promoteurs autoproclamés de cette entreprise, disciple par ailleurs d’Ibn Taymiyya, maître à penser des Wahabites, interviewé par « la Presse » », a dévoilé les grandes lignes de son projet: qui démarrera à la prochaine rentrée :
« L’enseignement comportera trois niveaux. Le premier niveau admet les enfants de 12 ans qui ont validé leur scolarité primaire. Il commence par un cursus de 4 ans au bout sanctionné par un « brevet». Le second cursus est de 3 ans. il est sanctionné par un baccalauréat qui ouvre la voie à l’enseignement supérieur zitounien.
La séparation de sexes sera de rigueur : les cours des filles seront administrés à la mosquée Sidi Youssef et ceux des garçons à la mosquée Zitouna. Cette solution est momentanée parce que l’institution œuvre à récupérer le «site zitounien Ibn Charaf» inauguré en 1951, reconverti entretemps en lycée, et dont la capacité avoisine les 5.000 élèves, garçons et filles ». En attendant certainement la récupération du lycée 'Ibn Rochd et de l'actuelle faculté des lettres du 9 avril
On croir rêver.Ces gens-là sont obnubilés par le passé. Même quand ils sont obligés d'avancer, Ils n'arrivent pas détacher leur regard du rétroviseur..... A l’ère d’internet, on veut renouer avec les « halakat » dans les salles de prière et les discussions interminables sur le sexe des anges..C’est une véritable OPA qui est lancée sur la Zitouna, avec la complicité avérée du pouvoir, par des nostalgiques d’une pédagogie surannée basée sur les méthodes mnémotechniques qui ont fait tant de mal aux musulmans pendant les siècles de décadence, et fait rater à nos pays le train de la modernité. Et ce n'est pas fini. Le guide de la révolution projette de faire construire "la plus grande université islamique " à Kairouan, en plus de l'université de la Zitouna, et des cours de la Grande-mosquée. Le rouleau compresseur est en marche. Plus rien ne l'arrêtera. C’est la Tunisie de Tahar Haddad, Bourguiba, Tahar et Fadhel Ben Achour, la Tunisie éternelle qui est en train de nous échapper des mains.
Hédi Béhi
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La machine de destruction nadahouite et de ses affiliés finances par le Qatar et ses satellites est en œuvre pour casser tout notre héritage de tolérance et d'ouverture vers la connaissance qui faisait notre fierté et notre différence avec ces pays du golfe qui on échoue malgré leur pétrodollar à s'imposer dans le domaine scientifique et économique qui est la vrai bataille d'aujourdhui Seul un sursaut de la société civile tunisienne pourra stopper ce plan machiavélique et cet entreprise de destruction massive de on institutions qui nt fait notre fierté !!!
Il faut crier et répéter que la Tunisie est en péril. où sont les jeunes qui se disent révolutionnaires. Il sied aux blessés de la révolution de revendiquer plutôt la sauvegarde de la modernité, de la liberté et de la démocratie.A la société civile de se mobiliser et de défendre les valeurs du progès et de l'ouverture contre l'obscurentisme insolent.C'est au nom de la liberté que le salafisme entreprend déjà l'assassinat de la liberté.Où sont ceux des droits de l'homme.Mais attention! le diable cherche à provoquer la guerre civile.Il faut agir, évier la précipitation et rester vigilant.Peut-on parler être lauréat de la democratie en assistant à l'assassinat de la démocrtie?
La nature à horreur de vide. Puisque nous avons laisser le chemin à ces salafistes nous devons subir les conséquences. Cependant, je pense qu'il est temps d'agir, c'est justement leurs projets. Où sont les notres....... !! Bouger SVP au lieu de pleurer sur les temples
Où est la réaction surtout du CPR et d'Ettakatol.Notre islam de lumière est en danger.Luttons contre ce complot monastique et évangéliste.Le salafisme est une bombe à retardement que Ben Ali a laissé contre la Tunisie.C'est à partir des années 80 que les salafistes commencent vraiment à contaminer le social tunisien.Un taux important de Nahdaoui issu de cette manipulation est en train de gangréner le développement de la Tunisie.
Serait il possible svp de nous avancer des noms, pour en juger?! Puis c'est l'éducation à la "ZAYTOUNYA"!! et chacun est libre de choisir comment étudier!! Sachant que la majorité des tunisiens (y compris moi-même) n'ont pas accepté que le Niqab envahisse nos établissements. Donc le seul soucis qui préoccupe à mon sens, sera les "Oulémats" qui vont dispenser les cours. Donc arrétez de crier au loup chaque jour, chaque heure, chaque minute, faute de quoi, le loup nous avalera aussitôt!!!
LA HONTE est multiple. LA TRAHISON est avérée. La honte englobe en premier lieu Ghannouchi et la Nahdha qui trahissent (comme à chaque fois) la parole qu'ils avaient donné, à savoir un islam modéré dans le respect du rite malikite. La honte englobe le président provisoire de la République, qui encore une fois constate le crime mais regarde ailleurs. La honte englobe ce président de la constituante, Mustapha ben Jaafar, tirant sur la gâchette à chaque fois que la Nahdha est attaquée par les élus de l'opposition mais laissant tous les dépassements de ses alliés islamistes au grand mépris de tout esprit d'équité et de justice. La honte englobe enfin tous les partis politiques de l'opposition qui se chamaillent sans arrêt tout en parlant d'unité et de sauvegarde de la révolution La trahison est là. Notre histoire, notre passé, notre héritage, notre religion, notre pays sont trahis par toute cette Troïka qui s'acharne à détruire ce qui reste encore debout. Va-t-on encore une fois laisser ces ténébreux, ces nouveaux Banou Hilal, telles des nuées de sauterelles attaquer lâchement l'un des symboles les plus puissants de l'Islam en Tunisie ? Que va faire la société civile face à ce crime contre tout un peuple ?
les filles et le gendre du chef d 'ennahda ont étudié dans les universit&s américaines et non dans des institutions religieuses saoudiennes ou quatari...a mediter.
On nous avance le slogan chacun est libre, chacun est libre ... Mais de quelle liberté s'agit-il, bon sang ? Elkhouanjia d'Ennahdha, avec leur bras armée d'obscurantistes salafistes, sont en train de conduire le pays vers une guerre civile. Hier leur bureau a été brulé je ne sais plus où, demain ce sera partout ailleurs dans le pays.
"Un local du parti du Mouvement Ennahdha à Thala saccagé"...... Ennahdha commence à "énerver"du monde et son "OPA"sur la Tunisie n'est pas encore gagnée !
Pour détruire et dominer un peuple il faut commencer par sa culture.La Tunisie va tomber entre les mains des illitrés wahabites saoudiens qui veulent détruire notre symbole intéléctuelle pour confisquer notre pays.Pour lutter contre ses imbéciles qui encouragent le blamable et intérdisent le convenable, il faut refuser toute aide provenant de tous les pays du golfe.Car pour avancer avec le temps pour s'enrichire du monde occidental pour le développement, il faut se convertire sans pour autant perdre ses racines.Une révolution culturelle est indispensable.
Vraiment on a marre de vos slogans contre le parti ENNAHDHA sans avoir la moindre preuve et ce n'est pas parce qu'elle est au pouvoir que tout soit sous sa responsabilité et cessez de l'accuser de complicité et de quoi vous parlez aujourd'hui et de quelles valeurs vous parlez, moi à votre place j'aurai caché ma tête et je n'aurai pas donné mon avis parce que l'état où est arrivé aujourd'hui la Zitouna c'est vous qui était derrière par votre islam de lumières plutôt de l'obscurentisme insolent.
@si Adel le loup est bel et bien dans la bergerie, et au nom de la liberté on peut tuer la liberté à commencer par celle du libre arbitre. L'enseignement basé sur le par coeurisme est la meilleure façon d'abêtir les peuples et de les maintenir ds un état de dépendance...Je ne comprends pas ce que ça veut dire choisir son modèle d'enseignement, un enfant peut-il choisir? Et un illuminé a-t-il la possibilité (mentale) pour réfléchir ou distinguer le bien et le mal. Il est à noter que les anciens 5ET VRAIS° zitouniens étaient conscients du pb de cet enseignement et souffraient déjà de la fragilité de leur formation. La preuve "AUCUN" (pas 1 seul) zitounien n'a orienté ses enfants vers les études zitouniennes. En réalité la Zitouna (qui répète-t-on à longueur de journée a été "fermée" par Bourguiba) est tombée d'elle-même...Elle s'est étiolée presque naturellement qd l'école Sadiki a ouvert ses portes et commencé à "former" réellement les apprenants...
A chaque fois en écoutant Abdelfattah Mourou défendant la défaillance de l'enseignement zeitounien qui a laissé la porte ouverte à l'extrémisme salafiste et islamiste, je me disais o^voulait il en venir? en réalité en bon parleur qu'il est il préparait la décision du gouvernement pour ouvrir notre zeitouna aux saoudites et à kharaghaoui.et puis que doit on attendre d'un ministre de la religion salafiste par excellence? personnellement je pense que la société civile non islamiste doit carrément barricader cette mosquée et que personne même son personnel ne doit y accéder.
Dire que la Tunisie de Bourghiba et de Tahar Hadded, la Tunisie éternelle est en train de nous échapper des mains est une exagération, d'abord ces derniers ne représentent qu'une période infime de l'histoire de la Tunisie en plus il y a des gens qui peuvent ne pas être d'accord avec eux et c'est leur plein droit. Ensuite dire que la Zaitouna est entre les mains des salafistes me semble aussi une deuxième exagération, Monsieur on a beau ne pas être d'accord avec leur idéologie mais ils ne sont pas à l'origine de tous les maux...arrêtons donc de les inculper à tord et à travers et œuvrons plutôt à ouvrir un débat sincère avec eux car ce sont des humains, tunisiens et leur seule tare c'est qu'ils voient le monde autrement que nous....
Le bulldozer est en action partout.Cela saute aux yeux de tout le monde.L'opposition est divisée et impuissante. La société civile ne compte pas de défenseurs d'un islam modéré.C'est maintenant aux intellectuels, Yadh ben Achour en tête de réagir et de mobiliser tous les moyens.Le moment est venu de réclamer la démission de ce Gouvernement.
La société tunisienne a subi le phénomène diabolique de destruction sur tous les plans ( effacement de la culture arabo-musulmane, effacement de la langue arabe, effacement des bonnes coutumes liées à l'Islam, effacement de la fierté d’être arabe et musulman,destruction du système familial patriarcal musulman,éloignement du Pays de son milieu naturel: les Pays arabes et musulmans et essayer petit à petit de lui donner le caractère européen, changement de la démographie de la population: donner la nationalité à tous genres de personnes de différentes origines! ...etc) et ce depuis "l'Indépendance" par ceux qui se croyaient malins ?! Il est temps que le Peuple se réconcilie avec sa culture et retrouve sa place avec ses frères Peuples des autres pays arabes et musulmans.
Tant que le peuple Tunisien n'a pas intégré sa souveraineté, croyant que le gouvernement a tous les pouvoirs; Tant qu'il quémandera ses droits et se soumettra aux pouvoirs administratif, pécunier...etc, tant qu'il confondra gouvernement et Nahdha, ce parti fera ce qu'il veut. (Le local de Nahdha, dans le sud, a été brûlé par colère concernant les recrutements dans les mines de phosphate, alors que cette tâche revient au gouvernement et non à Nahdha). C'est dire l'importance du travail d'éducation politique qui revient à toute la société civile et de l'urgence de se déployer sur le terrain.
Le bulldozer est en marche dans tous les secteurs, à commencer dans les media et dans l'éducation, il est présent et actif dans les mosquées au point que beaucoup ont abandonné "leur" mosquée pour en chercher une autre où le discours leur correspond mieux ... la société vacille et se divise. Il est étonnant et alarmant qu'un parti, qu'un gouvernement nommé pour rassembler, réunir et protéger le peuple tunisien ne remplisse rien de cette tache et bien au contraire accepte donc encourage la violence des donneurs de leçons, de quelques uns qui osent nous traiter d'incroyants ... Il est temps de réagir, de demander à ceux qui nous représentent d'en finir avec cette entreprise de démolition de notre pays. Il faut que toutes les forces vives de la nation, et les jeunes en particulier, se mettent en marche pour faire reculer cette tentative autoritaire qui voudrait nous faire régresser, nous faire adopter des modes venues d'ailleurs qui n'ont rien de tunisien. Qu'on ne se trompe pas, ces minorités violentes ne veulent ni le bien du peuple, ni l'instauration d'un sacré, ils ne veulent que le pouvoir pour installer leur tyrannie, leur terreur, leur oppression. Il faut que le gouvernement cesse de les encourager car il le paiera cher. Les tunisiens ne sont pas des ignorants que l'on mène par le bout du nez, les yeux fermés ... ils ont su dire"dégage" à un voleur, ils sauront dire "dégage" à un tyran.
Notre assemblée constituante semble avoir d'autres préoccupations que celle d'avoir les yeux ouverts sur les risques que nous ( pauvres citoyens!!!)encourrons par son laxisme, son "laisser-faire on verra après" face à certains débordements et à ces signes avant-coureurs de la destruction de nos libertés individuelles. Que les salafistes existent soit, rien ne pourra plus les empêcher de faire partie de notre paysage politique. En revanche, on peut et on doit les empécher de nuire et de détruire ce qui a été bâti par des militants tunisiens alors que certains d'entre eux n'étaient même pas nés. Quassas où es-tu? Pourquoi ne pas soulever ce problème de la Zitouna haut et fort dans l'hémiscicle comme à ton habitude? Pourquoi nos députés ( les 217 que nous avons élus)n'iront-ils pas faire un tour du côté de la Zitouna pour voir de plus près ce qui s'y "mijote", écouter les "élèves" et montrer qu'ils sont là, vigilants, et que nous sommes là à travers eux.
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Est-il raisonnable d'attendre la moindre chose de la Troika? Ceux qui esperent peuvent continuer a rever...
Grandeur et "décadence" de l'Islam, la zitouna a été toujours une université de sciences dans toute l'histoire de l'Islam.Je veux me rassurer que les "salafo-phobes" pire que les "islamophobes" ne comprenant pas le sens ni les socités ni les idées qu'ils constituent, jettent des préjugés à tords pour faire phobie de la même chose, à partir de quelques comportements hors du cadre musulman .Nous ne refusons pas la critique, mais soyons objectifs, l'Islam c'est plus qu'un comportement d'une personne ou d'un groupe, c'est une foi, et si on ne croit pas que celle-ci est de l’au-delà, et que c'est dans un cadre supérieur de liberté qu'elle prospère , et qu'elle est gardée par cet au delà même lui même pour la liberté , soyons si nous voulons ses gardiens, mais sans en faire un drame .C'est une civilisation de 14 siècles passés qui est en question d'après l'auteur, je le rassure et me rassure encore une fois.
