Administration et services publics : les Tunisiens majoritairement mécontents
Les Tunisiens sont mécontents, dans l’ensemble de la qualité des prestations de l’administration et des services publics, pointant du doigt notamment l’accueil et l’information, les difficultés d’accès au renseignement, la lenteur, le manque de respect des délais et d’équité du traitement. Selon « une étude exploratoire », menée par les services du ministre chargé de la Réforme Administrative, devant servir de base à un baromètre de la qualité, le taux de non-satisfaction général se situe entre 41 et 72.7% d’après les 8555 enquêtés. L’équité du traitement vient en première position des reproches avec 72.7%, suivie du non respect des délais (68.7%) et des difficultés d’accès aux prestations (67.8%).
Quelles sont les structures dont on déplore le plus "la faible qualité des prestations"? On retrouve en tête des réponses les municipalités, puis la CNAM, les hôpitaux, la Poste, les postes de Police, les recettes des Finances, etc. Aussi, les complications administratives sont citées au premier rang des difficultés rencontrées, suivies par la lenteur, l’encombrement, les longues attentes et le manque de respect.
Quand on les interroge sur les priorités de la réforme administrative, les enquêtés placent en première position la formation et le perfectionnement du personnel, puis respectivement, le renforcement du contrôle administratif, la lutte contre la malversation et la corruption, l’amélioration des agents, etc.
Rien de surprenant dans ces résultats, mais une accentuation du mécontentement et beaucoup d’attentes.