Hamma Hammami met son drapeau dans sa poche
Après le Parti Communiste Tunisien (PCT), devenu au lendemain de la chute du communisme parti Ettajdid, c’est au tour du Parti Communiste Ouvrier Tunisien (PCOT) de changer de nom en devenant « Le Parti des Travailleurs Tunisiens ». La formation de Hamma Hammami espère ainsi attirer une partie de l’électorat pour laquelle le qualificatif communiste est synonyme d’anarchie, de collectivisme ou, plus grave encore, d’athéisme.
Il ne faut pas pour autant s’attendre à un changement significatif, ni même cosmétique, des orientations politiques et économiques antérieures de cette formation, ni de sa logomachie révolutionnaire. Dans la bouche de ses dirigeants, on continuera, sans doute, à entendre dénoncer « l’ impérialisme », « la lutte des classes », « le grand capital » et à réclamer des « nationalisations » et « un autre modèle de développement » sans autre précision.