La présidence du gouvernement accepte la démission du ministre des finances et répond à ses accusations
Le chef dui gouvernement a accepté la démission du ministre des finances, Hassine Dimassi et chargé le secrétaire d'Etat aux finances, M. Slim Besbès d'assurer la gestion des affaires courantes du ministère en attendant la nomination d'un nouveau ministre des finances.
En réponse à la lettre de démission de Houcine Dimassi, la présidence du gouvernement a expliqué dans un communiqué, concernant la loi d'aministie générale, que les moyens de la mise en oeuvre de cette loi sont encore à l'étude et qu'ils seront examinés au cours du prochain conseil ministèriel.
S'agissant de la politisation de certains dossiers économiques et sociaux, comme l'estime M.Dimassi, la présidence du gouvernement précise qu'il ne s'agit que d'une divergence des points de vue sur la manière de traiter ces dossiers.
Le communiqué ajoute que le ministre avait eu une position réservée au sujet des résultats des négociations sociales et politiques et de la politique des salaires adoptée, laquelle est actuellement examinée dans le cadre d'une concertation entre le gouvernement et les parties sociales, s'agissant notamment de la distribution des augmentations des salaires entre les années 2012 et 2013.
La même source affirme que Houcine Dimassi avait eu une position similaire (réservée) quant à la subvention des produits de base et la renonciation aux augmentations des prix, surtout ceux des hydrocarbures.
Houcine Dimassi avait exprimé une position différente de celle du gouvernement au sujet du dossier des chantiers régionaux, selon le communiqué.
La présidence du gouvernement a mis en exergue les efforts déployés par Houcine Dimassi, lors de l'accomplissemnt de sa mission au sein du gouvernement, soulignant que la politique économique et sociale est dictée par l'intérêt national suprême, l'impératif de préserver la paix sociale et de protéger les catégories démunies.