H. Clinton : «les progrès de la Tunisie ne doivent pas être détournés par les extrêmistes»
«Nous travaillons étroitement avec le gouvernement tunisien. ils nous ont aidés à renforcer notre sécurité et nous avons discuté avec eux de la nécessité de traduire en justice les responsables des violences», a dit la secrétaire d'etat américaine en recevant vendredi à Washington, Rafik Abdesselam.
Elle a salué les Tunisiens qui avaient été «les premiers» à faire la révolution dans le monde arabe, dès décembre 2010-janvier 2011. il ne faudrait pas, a exhorté Mme Clinton, que les «progrès importants» qu'ont fait la «Tunisie et les Tunisiens depuis, soient détournés par des extrémistes».
Le ministre Absessalam a exprimé des «regrets et la condamnation ferme et entière pour l'attaque de l'ambassade et de l'école américaine vendredi dernier». Cela «ne reflète pas la véritable image de la Tunisie en tant que démocratie naissante», a assuré m. Abdessalem.
La Secrétaire d'Etat américaine a rappelé tous les gouvernements du monde à leur« devoir » de protéger les représentations diplomatiques des autres pays et de se conformer ainsi à la Convention de Vienne. Mme Hillary Clinton s’exprimait à l’issue d’une entrevue, au Département d’Etat à Washington, avec le ministre tunisien des Affaires étrangères. Elle a ajouté que Washington « avait pris des mesures pour renforcer la sécurité » de son réseau diplomatique et consulaire.
« Nous surveillons de près la situation. Désormais, il n'y a pas de priorité plus importante pour le Président Obama et moi-même que la sécurité de nos concitoyens. Nous avons pris un certain nombre de mesures dans le monde pour augmenter notre sécurité et protéger le personnel de nos postes diplomatiques », a ajouté Mme Clinton.