Ghannouchi: "nul besoin d'inscrire la charia dans la constitution pour l'appliquer"
L’onde de choc provoquée par la vidéo de Rached Ghannouchi avec de jeunes salafistes n’était pas encore retombée qu’un nouvel enregistrement de la même veine posté sur Youtube soulève une nouvelle bourrasque d’interrogations et de supputations. La vidéo met en scène le chef de la tendance salafiste dite théologique (Ilmia) Béchir Ben Hassen en conversation téléphonique,enregistrée sur deux portables tenus par deux personnes invisibles sur l’image. A l’autre bout du fil, le président d’Ennahdha Rached Ghannouchi.
La conversation, non datée, tourne presqu’entièrement autour de la « nécessaire référence constitutionnelle à la charia comme principale source de la législation ». Se disant surpris de la décision de Ghannouchi de renoncer à l’inscription de la Charia dans la Constitution, Béchir Ben Hassen propose à son interlocuteur de soumettre la question à un référendum, se disant convaincu que la majorité des Tunisiens y serait favorable.
« Faux problème », tranche Rached Ghannouchi. « Ce qui fait la loi, ce n’est pas la constitution ou n’importe quel autre texte mais l’équilibre des forces sur le terrain », ajoute-t-il, rappelant qu’une loi datant de plus d’un siècle (1906) interdisant la vente d’alcool aux musulmans n’a jamais été ni abrogée ni appliquée.
Suit un long argumentaire dont il ressort que, « de toute façon, pour nous, il n’y a aucune distinction à faire entre Charia et islam » et qu’à ce titre, la référence à l’islam dans l'article premier de la constitution est largement suffisante.
Avons-nous jamais vu des gouvernants se formaliser à la lettre des textes ? plaide plusieurs fois Ghannouchi pour calmer l’insistance de son interlocuteur à voir la charia figurer dans la constitution.
A qui profitent ces fuites ? Sûrement pas au mouvement Ennahdha et à son président, Rached Ghannouchi qui ne sont pas à leur avantage dans les deux vidéos. Par contre, les Salafistes qui s'estiment lâchés par Ennahdha après l'attaque contre l'ambassade des Etats Unis ont tout à gagner à montrer la "duplicité" de leurs ex partenaires. Observez bien Cheikh Ben Hassan dans la vidéo. Sa volonté de piéger Ghannouchi sautait aux yeux. Et puis ce n'est pas un hasard si dans les deux cas, les interlocuteurs de leader d'Ennahdha étaient des salafistes. Qui a dit :«Dieu, préservez-moi de mes amis. De mes ennemis, je m'en charge ?»
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M. Ghannouchi a toujours, depuis son retour au pays, déclaré qu'il est hors de question de toucher au 1er article de l'ancienne constitution, qu'il tenait absolument à cet article,...Il suffisait qu'on se demande "pourquoi ?" pour parvenir à préciser ses intentions !
ghannouchi a toujours dit(le changemnt ne sera pas impose il jaillira du peuple" cela veut dire qu'en douce il attaqueront la manipulation du peuple simplets d'esprit et d'education mediocre le peuple dans le besoin , ils constitura avec cette masse endoctrinee a partir des cafes et ds mosques des ecoles coraniques et dans des cercles de debats organises par ses disciples , la mentalite et la culture qu'il souhaite, ce segment du peuple est naturellement plus nombreaux donc les op&érations de votes et de referundun sernt toujours du cote des lopis qu'il veut instaurer sinon c'est la pression dans le terrain qu'exerceront ses victimes qui changeront le paysage, nous voyons deja un changement dans les habits des tunisiennes qui sont devenues commes des clones sans ames sans identite, elles font partie d'une certaine categorie sociale a 90% El ghannouchi est de plus entrain de proceder par etape et de conciderer le peuple tunisiens comme kafer en tous cas un malade et que c'est lui le guerisseur
