Success Story - 17.11.2008

Slim Feriani

Slim Feriani, retenez bien ce nom. C’est une compétence tunisienne connue et reconnue à l’étranger dont le nom brille de mille feux notamment à Londres, son port d’attache. Ce jeune spécialiste de l'investissement s'est taillé une solide réputation au point de devenir un point de passage obligé pour tous les investisseurs en quête de bonnes affaires, notamment dans les pays émergents.

 . Lorsque le Financial Times a décidé de publier un dossier sur l’investissement dans les pays émergents « http://www.ft.com/cms/s/0/ed12691c-b32b-11db-99ca-0000779e2340.html », il fit appel tout naturellement à notre compatriote, Slim Feriani. Notre confrère L'Economiste Maghrébin (www.leconomiste.com.tn), nous le rapporte dans sa dernière livraison. Synthèse de l'interview exclusive.

Un  cursus brillant (il est titulaire d’un Ph.D en finance de la fameuse université américaine George Washington) et un parcours professionnel impressionnant (professeur à la même université de 1989 à 1996 puis directeur général d’une société d’investissement spécialisée dans les marchés émergents «Progressive Developping Markets (PDM)"  sont emblématiques du niveau atteint par nombre de nos  expatriés.

"La Progressive Developping Markets "qui cible essentiellement les investissements spécialisés dans « les marchés émergents et frontières », selon la terminologie utilisée par notre jeune compatriote, gère des portefeuilles de fonds spécialisés dans ce type de marchés. Grâce au dynamisme et au professionnalisme de son fondateur, cette entreprise est parvenue à se faire un nom dans un secteur aussi pointu. En quelques années et au 30/09/2008, l’ensemble de ses actifs sous gestion s’élevait à 600 millions de dollars. C’est là, le résultat d’un travail de prospection menée par Slim Feriani et ses collaborateurs auprès des meilleurs gestionnaires d’une centaine de pays considérés comme «marchés émergents et de frontières.»
 
Des marchés émergents et de frontières : deux nouveaux concepts  que notre jeune expatrié explicite à notre confrère L'Economiste Maghrébin . « L’ensemble des marchés émergents est constitué de 25 pays de l’indice marchés émergents MSCI qui inclut des économies émergentes classiques bien établies comme l’ensemble BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) mais aussi des pays comme le Mexique, l’Afrique du sud, la Corée du Sud et Taiwan.»
 
Par contre, le concept de «  marchés frontières » est relativement nouveau. Il n’y a pas encore de définitions standard et certains s’y réfèrent en utilisant des expressions exotiques comme marchés « émergents », les futurs marchés émergents ou encore les marchés pré- émergents. Notre définition des marchés est : «  le reste du monde », c'est-à-dire tous les pays de petite taille en dehors des benchmarks pays émergents et pays développés (…).
 
En se référant à cette définition, la Tunisie peut être considérée comme «un marché frontière». Slim Feriani considère qu'en ces temps de crise et d'incertitude, la petite taille de notre pays est davantage un atout qu’un handicap. «Small» est plus que jamais «beautiful».
 
Le fait que la Tunisie n’ait pas profité de la montagne d’argent spéculatif qui s’est abattue sur les marchés et la actifs à l’échelle internationale  dans les 5/6 dernières années, lui a permis d’être épargnée par la crise financière est notamment des retombés d’un retrait massif de ces fonds spéculatifs.
 
Bien plus, notre pays  bénéficie de nombreux atouts: la stabilité politique, économique et sociale, les perspectives d’une croissance économique rapide, la qualité d’un management de certains groupes financiers et industriels. Ce qui autorise Slim Feriani à livrer un diagnostic rassurant : «  le pays et sa bourse ont un bel avenir devant eux ». Quant à investir en Tunisie, « nous n’avions commencé, chez «Progressive»  que récemment »,  avant de conclure: « chaque chose en son temps».
 
                                                                                                                                                                                                    
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Rania Karchoud

  Télécharger l'interview en intégral

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2 Commentaires
Les Commentaires
amor - 25-11-2008 14:26

Pour moi la mesure des \"sucess stories\" doit etre liee a l\'impact que les gens ont sur leur entourage et sur les gens: creation d\'emplois, generation d\'espoir. Notre utilite pour les autres -et pour nous-memes, par ricochet- devrait etre le vrai critere des \"success stories\". Je souhaite que Mr Feriani et d\'autres anonymes puissent etre encore plus utiles pour les autres en utilisant leurs capacites personnelles et leurs dons qui manifestement sont bien au dessus de la moyenne. Cordialement

Ridha Mallek - 29-11-2008 13:05

@ amor , mais je pense que s\'imposer par des projets dont les montants s\'élevent à 600 millions de dollars dans huits divers gros pays est un impact extraordinaire et c\'est un (( success story )) exemplaire pour lequel on est tres fier de ce compatriote eminent , aussi enseigner dans la plus grande université en ce pays énormes n\'est pas utile suivant tes mesures hein ? aussi est-ce n\'est pas un grand honneurs pour tous les tunisiens cet ambassadeur scientifique qui a fait par ses capacités une grande publicité pour notre pays ? et a montré que les arabes aussi leur mots en tels domaines scientifiques économiques ? je dis bravo à MR Slim Feriani et à tous autres tunisiens qui honorent leur pays . Ridha Mallek - Sfax

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