Amar Ben Belgacem : Le Miro Tunisien
La Tunsie doit désormais compter avec un nouveau grand nom de la peinture: Amar Ben Belgacem www.amarart.com. Le plus tuninsien des parisiens vient de se tailler un franc succès à Séoul, en Corée du Sud aux côtés d’une consoeur tunisienne, Aida Kechaou. Pas suffisamment connu dans son propre pays, où il a pourtant participé à nombre d'expositions et a été décoré de l'Ordre du Mérite Culturel, il n’en est pas moins reconnu à l’étranger comme un artiste talentueux que d’aucuns comparent volontiers à Miro. Une grande réussite, mais peu de communication. Un superbe livre « Amar, le
"Je sui né, dit-il, le lundi 18 juin 1979 à Paris, d’un père tunisien et d’une mère tunisienne. J’ai grandi, jusqu’à l’age de 5 ans, dans un appartement qui donnait sur un grand cirque. En 1984, mes parents décident de me scolariser avec mon frère jumeau, en Tunisie. Donc, pour apprendre la langue du pays, j’ai étudié en Afrique du Nord.
Jusqu’à l’âge de 19 ans, j’ai vécu dans une villa que je qualifie de «artistique » car elle contient : un jardin exotique, beaucoup de tableaux, des objets de collection, des livres d’art etc. Tout cela dans une agréable et superbe ville : Hammamet. Il y a la mer, le beau temps, le fort, la vieille ville…Il y a tout pour faire de moi un artiste.
Puis dans le centre de Paris, mon havre de paix. « J’essaye de mettre de la douceur dans mes peintures, des couleurs qui réchauffent le cœur de celui qui regarde . En Europe, où il vit, "le temps n’est pas souvent bon et les gens ont besoin de chaleur pour leurs intérieurs. D’où un retour aux sources. (Hammamet) est vital. »
Lorsqu’il a songé à diffuser ses formes sur les cinq continents … il a regardé le monde dans sa globalité avec une largesse d’esprit : « J’ai le sentiment que mon cœur bat généreusement avec la pureté de l’esprit. » Notre artiste « utilise très peu de lignes droites, ses lignes sont courbes et souples, elles sont douces, dépourvues de la violence que je trouve très présente dans la vie de tous les jours. » Il caresse ses papiers avec ses pinceaux enduits de couleurs et il a l’impression de donner la vie aux dessins.
D’où viennent ses inspirations ? « de mes souvenirs, de mes voyages que j’effectue une fois par mois vers des destinations diverses». Jusqu’à 2003, le peintre n’utilisait jamais la peinture noire car elle représentait pour lui « la mélancolie, la tristesse » : « Je voulais que mon art soit une image d’un paradis existant ailleurs, dépourvu de choses négatives que représentait le Noir » . « Depuis, reconnait-il, je me suis réconcilié avec le Noir »
Depuis qu’il a quitté « sa » Tunisie et décidé "d’aller briller" dans la ville lumière qui l’a vu naître, il peint moins : « je n’ai plus autant d’inspiration qu’avant ; alors quand elle vient, j’essaye d’en profiter pour dessiner. Le manque d’envie de créer est peut -être dûe aux couleurs qui m’entourent, à Paris : la lumière n’est pas la même qu’à Hammamet. »
Le livre « Amar, le
La mise en page est étudiée pour mettre en valeur les œuvres de Amar, sa technique et son parcours : reproductions en pleine page, détails, textes analytiques et références.
Biographie: sous la rubrique Who's Who:
www.leaders.com.tn/article.php?aid=215
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je te souhaite de plus en plus de chance dans ton parcours, on es fier nous tunisiens de ton exploit.
paix a son ame. il nous a quitté le 25 Aout 2010