L'Oléologie? Réponse au festival de l'Olivier!

Comment à partir d’une simple dégustation est générée toute une grille d’analyse sensorielle, de perception de l’arôme, de l’acidité, bref, ce qui peut établir la qualité de l’huile d’olive? Une pratique ancestrale renouée et innovée grâce à des démarches scientifiques, l’Oléologie. Cette nouvelle discipline de dégustation de l’huile d’olive sera, parmi nombre d’attractions, au cœur du festival de l’Olivier que la région de Sfax se prépare à accueillir durant le mois de février 2009.

A l’affiche, un programme riche et varié est prévu cette année avec notamment des ateliers de travail scientifiques, des cycles de formation pour les dégustateurs professionnels, des manifestations culturelles, des expositions commerciales pour le grand public et bien d’autres animations attractives, à ne pas rater.

Important pôle agricole oléicole et centre de collecte nationale de l’huile, la région de Sfax est bien placée pour favoriser  davantage le développement de ce secteur vital. C’est dans ce cadre que les efforts se multiplient pour garantir le meilleur environnement structurel et événementiel en faveur de la célébration du plus grand rassemblement des intervenants actifs dans le secteur de l’huile d’olive en Tunisie.

Attaché à «l’innovation pour une meilleure compétitivité», le Festival de l’Olivier de Sfax portant la bannière des « premières journées mondiales de l’huile d’olive », se veut en complément et appui aux différentes célébrations régionales  entreprises depuis des années dans nombre de localités, notamment à Zarzis, Jammel,  Kalâa Kbira, Tébourba, etc.  Conçu en carrefour de rencontres, il dédie un espace d’échange aux agriculteurs, oleifacteurs, exportateurs, chercheurs, institutionnels, et consommateurs.

La  Tunisie, en tant que 4ème producteur mondial d’huiles d’olive (210.000 tonnes en moyenne par an) et 3ème exportateur mondial (130.000 tonnes), ne cesse d’accorder à ce secteur  la priorité dans sa politique de développement économique, en vue d’atteindre un taux d’exportation d’huile d’olive conditionnée de 10% à l’horizon de 2011.

Un taux certes réalisable mais nécessitant des efforts en continu mobilisables à tous les niveaux.
Des structures à l’appui sont déjà mises en place (Centre Technique de l’Agroalimentaire, Technopole de l’Agroalimentaire de Bizerte, l’Institut de l’Olivier de Sfax, l’Office National de l’Huile, etc.) renforcées par des manifestations et des événements à l’échelle nationale et internationale qui plaident en faveur du rôle stratégique que joue l’huile d’olive dans le secteur oléicole en Tunisie.