Le premier journal "Blech" bientôt dans les lieux publics
On apprend le prochain lancement d’un bimensuel d’annonces gratuit. Il s'agit pour le moment d'un cas isolé.
En cas d'échec, il est probable que ce sera une expérience sans lendemain. Mais si le projet réussit, il y a fort à parier qu'il suscitera des vocations.En attendant, cette initiative est un pavé dans la mare d’une presse tunisienne confrontée à des problèmes d’une gravité extrême: une nette baisse des ventes combinée à un tarissement des recettes publicitaires. Pourtant, quand on regarde autour de nous, on s’aperçoit que là où la presse gratuite a fait son apparition, elle n’a eu qu’un effet limité sur la presse payante.
Cette dernière, après un moment de panique, s’est ressaisie. Rien qu’à Paris, le tirage global de la presse gratuite avoisine les deux millions d’exemplaires. Pourtant, la presse payante ne s’en trouve pas plus mal. Bien au contraire, bien des journaux ont tenté, avec plus ou moins de bonheur de tirer profit de la situation en lançant, eux aussi, des journaux gratuits, histoire d’accroître leurs recettes publicitaires.
Finalement, la plus grande menace qui plane sur la presse écrite ce n’est pas tant la presse gratuite que la désaffection du public vis-à-vis de l’écrit. Dans bien des pays, la presse écrite fait de la résistance, notamment, les journaux de qualité, parce qu'is ont su se mettre au goût du jour. Mais pour une certaine presse qui n’a pas su s’adapter, la situation parait désespérée.
Le cas du journal français, Libération est symbolique à cet égard. Voilà un journal créé dans les années 70 du siècle dernier par d’anciens militants de Mai 68, longtemps considéré comme le bastion de la Gauche pure et dure qui se voit, trente ans plus tard, contraint de s’allier au diable, en l’occurrence à un riche banquier dont le nom, Rotschild, résume à lui seul, toutes les idées qu’il a toujours combattues pour avoir oublié que le lecteur d’aujourd’hui, à l’encontre de celui des années 70 et 80, n’a pas besoin de prêches, mais seulement d’éléments d’informations pour se forger une opinion. Le problème est aussi simple que cela.
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Bienvenue au paysage médiatique -bonne continuation
Nouvelle aventure, nouveaux challenges, Bravo !!!